Libérons l’écologie !

LUDOVIC MARIN/AFP

Les conséquences de la dégradation climatique apparaissent, de plus en plus, comme une réalité qui s’inscrit dans un quotidien devenu anxiogène. Ce qui était, il y a 50 ans, une théorie d’expert est devenue une réalité tangible et douloureuse.

L’écologie politique est née dans les années 70. Elle s’est structurée autour du mouvement antinucléaire. Mais c’est seulement en 1994 que les Verts décident de se positionner à gauche pour conclure des alliances avec le Parti socialiste, enfermant ainsi leur combat dans une forme de sectarisme. Cela explique sans doute le faible score des candidats écologistes aux élections nationales – à l’exception notoire de l’élection européenne de 2009 où Europe Écologie-Les Verts a rassemblé, à la grande surprise de tous, 16,3 % des suffrages.

Pour autant, en une dizaine d’années, les voix les plus modérées de l’écologie politique ont déserté leur maison pour mieux s’éparpiller. Et ce, sans qu’aucune alternative politique crédible à une Europe Écologie-Les Verts devenue un acteur majeur de la gauche extrême, symbolisée en 2022 par son adhésion à la NUPES, ne s’élève !

Aujourd’hui, l’électeur soucieux de placer au premier rang de ses priorités politiques la question de la préservation du climat n’a pour seul choix dans les urnes que de souscrire aux thèses d’extrême gauche, antinucléaires et woke, dont la députée Sandrine Rousseau se fait la porte-parole régulière.

Les électeurs ayant confié leur sort à des maires EELV mesurent d’ailleurs l...


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