Li Qiang, nouveau Premier ministre chinois, dénonce «l'encerclement et la répression» des États-Unis

© Mark Schiefelbein / AP

En Chine, à l’occasion de la clôture de la session parlementaire annuelle ce lundi 13 mars, le nouveau Premier ministre chinois, Li Qiang, a fait ses débuts publics lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a cherché à rassurer les milieux d’affaires privés.

Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Au sein du Parti communiste chinois, les rôles sont ainsi distribués, c’est au Premier ministre de s’occuper de l’économie. Visage souriant, index volontaire plusieurs fois pointé vers le mur de caméras, Li Qiang a répondu aux questions des journalistes (probablement soumises à l’avance), sans notes et affirmant, au moins à trois reprises, sa confiance dans les fondamentaux de la deuxième économie du monde encore convalescente après les années Covid : son marché XXL, le dynamisme de ses entreprises notamment à l’export. Flèche au passage contre ceux qui, aux États-Unis, prônent un découplage avec la Chine.

Stabilité et soutien au privé

« Selon les données chinoises, les échanges entre la Chine et les États-Unis ont atteint 760 milliards de dollars l’an passé, c’est un record dans l’histoire. La Chine et les États-Unis doivent coopérer. Si nous coopérons, nous pouvons accomplir de grandes choses. L’encerclement et la répression ne sont pas une solution », affirme Li Qiang.

Le secteur privé chinois a été durement ébranlé ces dernières années à la suite d'une répression réglementaire ciblant notamment le secteur des nouvelles technologies, de l’internet et de l'enseignement privé.


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