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L'hystérie, réservée aux femmes ? On sait d'où vient cette idée reçue !

Au XIXe siècle, le psychiatre Paul Briquet ou encore le neurologue Jean-Martin Charcot voient en consultation un ratio d’environ un homme pour vingt femmes souffrant de ce trouble perturbant la manifestation des affections et des passions. Mais l’étymologie du mot hystérie, dérivée du grec hustéra, signifiant la matrice, l’utérus, rappelle que ce terme a d’abord été employé pour désigner exclusivement des femmes.

Dans l’Antiquité et plus encore au Moyen Age, on décrivait ainsi de façon très globale tous les troubles psychiques féminins, considérant que leur origine était un accès d’érotisme qui s’enracinait physiologiquement dans l’utérus. L'hystérie était considérée comme une maladie causée par une "errance" de cet organe à l'intérieur du corps de la femme. Les symptômes associés à cette condition comprenaient des crises émotionnelles, des troubles de la motricité, des douleurs inexpliquées et d'autres manifestations somatiques.

Il faut attendre le XIXe siècle pour que l’hystérie soit reconnue et définie comme une maladie précise du système nerveux. Puis la psychanalyse et Freud s’emparent du terme, développant la théorie de l’hystérie comme une psycho-névrose dite de défense, manifestation d’un conflit psychique inconscient.

Aujourd’hui, le terme n’est plus du tout employé en psychiatrie. L’hystérie a été officiellement retirée de la classification internationale des maladies en 1952. Mais il est demeuré dans le vocabulaire courant, utilisé péjorativement, le plus souvent comme (...)

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