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L'humoriste Thomas VDB : "Nous en sommes réduits à espérer. Inch' Covid!"

Dans le monde d'avant, on aurait rencontré Thomas VDB dans un café, une salle de spectacle ou à la ­Maison de la radio, où il signe des chroniques sur France Inter. "Les cinq-étoiles, je ne suis pas trop habitué, assure Thomas Vandenberghe en balayant du regard l'immense salon déserté du classieux hôtel Vernet, à deux pas des Champs-Elysées. Mes interviews, je les donne plutôt au PMU du coin. Là, j'ai l'impression d'être dans un vieux palace d'Europe de l'Est après une invasion de zombies…"

En ce vendredi de novembre reconfiné, l'humoriste de 43 ans rentre tout juste ­d'Amsterdam après une escapade express, ­dûment muni de son autorisation de déplacement pour raison professionnelle : boucler une session photo pour l'affiche de son nouveau spectacle, ­Thomas VDB s'acclimate. "Je me suis offert ce petit luxe de quitter Paris et j'ai découvert une ville sans confinement, sans port du masque obligatoire, indique-t‑il. Les politiques sont dans la responsabilisation, en France on nous infantilise." Il reconnaît toutefois que les Pays-Bas ne sont "peut-être pas confrontés à la saturation critique de nos services de réanimation".

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C'est de l'improvisation, j'ai l'impression d'écouter des gars qui jouent du jazz, mais très mal, un free-jazz foireux

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Il ne peut s'empêcher d'épingler la gestion cacophonique du reconfinement, les couacs sur la fermeture des petits commerces et des librairies quand les grandes surfaces restent ouvertes. "C'est de l'improvisation, j'ai l'impression d'écou...


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