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«L'homme pauvre», préoccupation du gouvernement, affirme Griveaux

Benjamin Griveaux le 17 avril 2018 à Paris

Le porte parole du gouvernement assure que la majorité présidentielle attaque «les inégalités à la racine» en mettant fin à «l’aumône républicaine d’un Etat-providence».

Après un plan Borloo ringardisé par la formule grandiloquente d’Emmanuel Macron – «Quelque part, ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs, ne vivant pas dans ces quartiers, s’échangent un rapport. […] C’est pas vrai, ça ne marche plus comme ça» – Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, assure, dimanche, dans les pages du Parisien, que «l’homme pauvre» est «au cœur» du projet présidentiel. Une manière de prendre en compte «l’assignation sociale» à laquelle est confrontée toute personne vivant dans des territoires relégués.

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L’idée tient en un tweet. «Dans le pays des droits de l’Homme, nous remettons au cœur de notre combat les droits de l’homme pauvre. Cet homme pauvre, sans doute, n’a pas voté aux dernières élections. Mais c’est pour lui que nous nous battons.»

Dans le pays des droits de l’Homme, nous remettons au cœur de notre combat les droits de l’homme pauvre. Cet homme pauvre, sans doute, n’a pas voté aux dernières élections. Mais c’est pour lui que nous nous battons.

Retrouvez ma tribune dans @le_Parisien.https://t.co/lwKEoNFyQ9

— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 27 mai 2018

Benjamin Griveaux dénonce, en matière de politique de réduction de la pauvreté, «une faillite collective» qui dure depuis «plus de vingt ans» à cause de «l’aumône républicaine d’un Etat-providence sans boussole» qui achète «la paix sociale à coups de subventions, d’allocations, de compromissions». Pour y remédier, La République en marche assure faire le pari du temps long et du travail : «Permettre à chacun, jeune sans formation comme chômeur de longue durée, de trouver un emploi.» Et ce grâce à une série de mesures (transformation de la formation professionnelle, emplois francs, réduction du nombre d’élèves par classe de CP et de CE1 etc.)

Le (...)

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