L'historien Oleg Sokolov, employé par l'école de Marion Maréchal, devant un juge pour meurtre

Arrêté, l'historien de 63 ans, a confessé dimanche avoir tué et démembré son ancienne étudiante Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie.

La justice russe doit décider lundi du placement en détention provisoire d'un historien renommé pour le meurtre sordide de sa compagne, suscitant une controverse sur les violences conjugales en Russie et l'impunité de leurs auteurs. Oleg Sokolov, titulaire d'une chaire d'histoire à l'université d'Etat de Saint-Pétersbourg et grand spécialiste de Napoléon, a été sorti en état d'ébriété samedi matin par la police de la rivière Moïka dans l'ancienne capitale impériale avec un sac à dos où se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d'alarme. Arrêté, l'historien de 63 ans, a confessé dimanche avoir tué et démembré son ancienne étudiante Anastassia Echtchenko, 24 ans, dont il partageait la vie. Un juge doit décider de son placement ou non en détention provisoire, à l'issue d'une audience prévue pour débuter à 11H00 GMT.

Selon Sergueï Echtchenko, le frère de la victime qui dit avoir parlé à sa soeur peu avant sa mort, "c'est la jalousie" qui est le mobile du crime. "Elle lui a dit aller à l'anniversaire d'un ami étudiant. Il l'a passée à tabac, elle est sortie quant même puis elle est rentrée...", a-t-il raconté au site d'information RBK. Dès lors, des associations voient dans cette affaire une nouvelle illustration du fléau des violences faites aux femmes, alors que la Russie a décriminalisé en 2017, les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas. "Il ne faut pas attendre qu'une victime se fasse exécuter, il faut faire de la prévention", s'est insurgée sur Facebook la militante pour les droits des femmes Alena Popova.

Une première plainte

Elle dénonce un système judiciaire "pourri qui protège les hommes violents jusqu'au moment où l'on a un cadavre" et estime que "ce meurtre aurait pu être(...)


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