Le président mexicain Amlo fait ses adieux et défend sa réforme judiciaire

À un mois de la passation de pouvoir à sa dauphine Claudia Sheinbaum, le président du Mexique Andrés Manuel Lopez Obrador a défendu dimanche son projet de réforme constitutionnelle du pouvoir judiciaire, qui prévoit l'élection des magistrats et des juges par un "vote populaire".

Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a pris congé dimanche 1er septembre de ses admirateurs en défendant une réforme de la justice que sa successeure Claudia Sheinbaum compte mener à bien pour la plus grande inquiétude des milieux d'affaires et des États-Unis.

"Je vais prendre ma retraite la conscience tranquille, et très heureux", a lancé "Amlo" -ses initiales, son surnom - en défendant sa politique devant des dizaines de milliers de partisans sur Zocalo, dans le centre historique de Mexico.

À un mois de la passation de pouvoir le 1er octobre, le chef de l'État s'est félicité d'avoir réduit la pauvreté et les inégalités, et créé le "système de santé publique le plus efficace au monde" : "Ce n'est pas comme au Danemark, c'est mieux qu'au Danemark". Il termine son mandat de six ans - la Constitution n'en autorise qu'un - avec 73 % des Mexicains qui approuvent sa politique, selon une enquête du quotidien El Universal.

"Je viens parce que c'est le départ d'un des présidents les plus historiques du pays", a déclaré à l'AFP José Luis Díaz, un entrepreneur de 39 ans. "Je me sens triste. On ne reverra pas un tel président en cent ans."

"La justice ne se décrète pas"

Avec AFP


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