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L'Hermione: «C’est génial comme aventure, c’est un bateau de pirates !»

L'Hermione, réplique de la frégate de La Fayette, quelques jours avant le grand départ.

Ambiance estivale dans les terrasses et les tiroirs caisses des commerçants de Charente-Maritime, qui accueillent une masse de touristes pressés de découvrir la réplique de la frégate de La Fayette.

A la mi-journée, le temps est toujours couvert. Installés à côté du fort Vauban de Fouras, Michel et Marie-Madeleine sont un peu déçus, parce qu'«on ne la voit pas bien». C’est vrai qu’on distingue mal l’Hermione, au large de l’île d’Aix. Dans quelques heures, elle passera devant eux. Le couple âgé, originaire de Saintes, a apporté des jumelles. Pour l’instant, ils lisent le journal, assis dans leurs fauteuils de camping verts. Ils sont arrivés à 9h, craignant avec raison que, plus tard, «les routes [soient] barrées». Ils tenaient à être là pour le départ du «grandiose» navire. «On l’a suivi depuis sa construction», indique Michel.

Même histoire pour José et sa famille, debout, un peu plus loin. En vacances à La Palmyre (Charente-Maritime), ces Vendéens ont appris ce matin «sur Antenne 2» que l’Hermione partait aujourd’hui. Ils l’avaient déjà vu voilà dix ans, à Rochefort, quand il n’y avait «que la coque». De l’autre côté du fort, tout près de la scène où le spectacle et les discours sont prévus, Michel vient d’arriver. Il s’apprête à pique-niquer avec des amis. Tous viennent de Dordogne, et ne sont pas là par hasard. «On est venu dire au revoir, c’est notre enfant qui s’en va !», dit le sexagénaire. Il est maire-adjoint de d’Etouars (Dordogne), la ville où ont été coulés «les pierriers [petits canons, ndlr] de l’Hermione». Il en est très fier. Son ami Daniel est aussi venu pour le symbole : «le bateau représente la liberté, l’ouverture, à une époque où les gens ont des contraintes. Les impôts, tout ça…»

Joël, Breton rencontré à proximité, voit dans le projet une «preuve que malgré le pessimisme ambiant, en s’unissant, on peut réaliser quelque chose de fou». L’Hermione, il l’a vue au moins dix fois : «A chaque retour de vacances, on faisait un crochet par Rochefort», (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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