LGV Bordeaux-Toulouse : le Conseil d'État donne son feu vert

Le Conseil d'État a validé la création d'une ligne TGV depuis Bordeaux vers Toulouse, au grand dam des opposants au projet.

TRANSPORT - Une décision qui fera date. Le Conseil d’Etat a levé ce lundi soir, le 27 septembre, le dernier obstacle juridique au projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, en rejetant la demande d’annulation de déclaration d’utilité publique (DUP) réclamée par un collectif d’opposants.

Ce projet de création d’une ligne TGV depuis Bordeaux vers Toulouse avait été déclaré d’utilité publique (DUP) et urgent en 2016. La ligne permettra de relier Toulouse et Paris, via Bordeaux, en un peu plus de trois heures contre environ 4h10 aujourd’hui.

Le Conseil d’État avait été saisi par un collectif d’associations, d’élus et de collectivités de Gironde et du Lot-et-Garonne opposés au projet au sud de Bordeaux. Ils contestaient le bien-fondé de la DUP pour le tronçon de la LGV reliant la gare de Bègles à celle de Saint-Médard d’Eyrans, à une dizaine de kilomètres plus au sud.

L’État va verser 4,1 milliards d’euros pour la nouvelle ligne Bordeaux-Toulouse

C’est un feuilleton qui dure depuis les années 80, et qui doit désormais être financé. L’État de son côté s’est engagé à verser 4,1 milliards d’euros pour la construction de cette nouvelle ligne entre Bordeaux et Toulouse. Soit environ 40% du coût total du projet.

Les collectivités - régions, départements et agglomérations d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine - devraient se partager le financement de 40% de cette ligne, les 20% restants devant être complétés par des fonds européens, selon les porteurs du projet

Un tour de table réunissant les principaux financeurs locaux de la ligne est prévu dans la soirée de ce 28 septembre, a indiqué la région Nouvelle-Aquitaine à l’AFP.

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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