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L'examen du projet de loi Santé à l'Assemblée repoussé

Chez un médecin généraliste, à Godewaersvelde, dans le Nord, le 25 septembre 2012.

La réforme, portée par Marisol Touraine, qui devait initialement être examinée lundi par les députés, a été décalé en raison des attentats.

Ils auraient dû plancher sur la loi Santé dès lundi. Mais les attentats sont venus bouleverser l'agenda des députés : après avoir d'abord été décalé à mardi dans un premier temps, l'examen de la réforme portée par Marisol Touraine a été remis à jeudi, après une demande de report du groupe Les Républicains (LR).

Le projet de loi Santé, qui comprend notamment une mesure en faveur du droit à l'oubli pour les malades du cancer, mais aussi la très critiquée généralisation du tiers-payant, avait entraîné un vaste mouvement de grogne des médecins. Vendredi l'ensemble des syndicats appelait à une grève qui s'annonçait très suivie, qui a été suspendue dès l'annonce des attentats survenus à Paris et à Saint-Denis. Dans ce contexte, le président du groupe LR, Christian Jacob, a estimé ce mardi dans les couloirs de l’Assemblée que «remettre à l’ordre du jour le texte santé aujourd’hui, alors qu’il est très conflictuel, n’était ni sérieux, ni responsable, ni digne à l’égard des médecins». La présidente PS de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton, a également estimé que ce report était «nécessaire par respect». Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a confirmé le report de l'examen de ce texte et a fait savoir que l'ensemble de l'agenda parlementaire pour les dix jours à venir serait revu ce mercredi, à l'issue d'une conférence des présidents.

Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a dit souhaiter que l'examen du texte soit remis à la semaine prochaine. Du côté du monde médical, les plus farouches opposants au texte, comme le Bloc ou le SML, regroupés au sein du Mouvement pour la santé de tous, réclament à François Hollande un «moratoire» sur la loi Santé et souhaiteraient que celle-ci soit abordée en février prochain, après la conférence (...)

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