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Lever ou maintenir les restrictions sanitaires? Macron doit trancher jeudi

Emmanuel Macron présidant le Conseil de défense sanitaire, le 27 décembre 2021. - Nicolas Tucat
Emmanuel Macron présidant le Conseil de défense sanitaire, le 27 décembre 2021. - Nicolas Tucat

Un nouveau Conseil de défense sanitaire doit se tenir jeudi matin, 9 heures au palais de l'Élysée. Les annonces qui en découleront sont particulièrement attendues, car elles doivent statuer sur l'avenir de trois mesures de freinages épidémiques censées prendre fin lundi prochain. À savoir la règle de trois jours minimum de télétravail en entreprise, l'interdiction des rassemblements de plus de 2000 personnes en intérieur, 5000 en extérieur, et la fermeture des discothèques.

Sur la première mesure, le télétravail, l'exécutif a déjà fait savoir au travers de la ministre du Travail Elisabeth Borne que le gouvernement proposait de prolonger "pour deux semaines" la mesure. Sur les deux autres, l'arbitrage d'Emmanuel Macron est encore attendu. Mais d'après les témoignages recueillis par BFMTV, la majorité semble pencher pour un maintien de ces mesures.

Donner un horizon

Un membre de l'exécutif a ainsi indiqué à BFMTV qu'il était "trop tôt pour lever les contraintes. On n'a pas passé le pic. Il nous faut encore deux semaines".

Soit donner de l'espoir en fixant un horizon de décrue. "Oui, la pression de l'opinion publique est forte pour qu'on lève tout maintenant", concède un conseiller ministériel, estimant qu'avec plus de 400.000 cas positifs détectés chaque jour, il serait pour le moins paradoxal de prendre des mesures d'allégement dès maintenant.

En dehors de ces trois mesures, ce Conseil de défense sanitaire doit également faire le point sur la situation dans les Outre-mer, et les mesures de rétorsion aux frontières. Concernant les écoles, où le protocole sanitaire a connu trois évolutions en une semaine, son allégement n'est pas d'actualité.

"C'est la merde"

Quant au pass vaccinal, après son adoption définitive par le Parlement dimanche, il doit encore être validé par le Conseil constitutionnel. Mais il sera maintenu et devrait entrer en vigueur samedi s'il est validé par les sages.

"C'est la merde, ce n'est pas le moment d'alléger! Ce serait incohérent avec la promulgation du pass vaccinal et le pic hospitalier qui n'est pas atteint", indique un dirigeant de la majorité.

Article original publié sur BFMTV.com