Publicité

L'Etat islamique détruit au bulldozer les ruines de Nimroud

Image tirée d'une vidéo fournie par le groupe EI le 26 février 2015 montrant un militant détruisant un taureau ailé assyrien sur un site archéologique de Mossoul

Après le musée de Mossoul, les jihadistes ont commencé à saccager ce site archéologique.

Le carnage de l'art continue. Le groupe Etat islamique (EI) a commencé à détruire les ruines assyriennes de Nimroud a annoncé ce jeudi le ministère du Tourisme et des Antiquités. Jeudi dernier, Daech avait déjà publié une vidéo de cinq minutes montrant des djihadistes saccager des trésors archéologiques dans le musée de Mossoul.

L’EI a «pris d’assaut la cité historique de Nimroud et a commencé à la détruire avec des bulldozers», a expliqué le ministère du Tourisme et des Antiquités sur sa page officielle Facebook. Un responsable des Antiquités a confirmé ces informations, précisant que les opérations de destruction avaient commencé jeudi après les prières de la mi-journée. Des camions qui ont pu être utilisés pour dérober des pièces archéologiques, ont par ailleurs été aperçus sur le site, a-t-il ajouté. «Jusqu’à présent, nous ne pouvons pas mesurer l’ampleur des dégâts», a dit ce responsable sous couvert d’anonymat.

Nimroud, une cité fondée au 13e siècle avant JC, est située sur les rives du Tigre à quelque 30 km au sud-est de Mossoul, la grande ville du nord de l’Irak, contrôlée par l’EI depuis juin dernier.

Dans une vidéo mise en ligne il y a juste une semaine, les jihadistes ont réduit en miettes des statues, frises et autres trésors pré-islamiques du musée de Mossoul, un acte dénoncé par la communauté internationale.

Après ces destructions, des archéologues ont fait part de leur crainte de voir l’EI s’en prendre à d’autres sites historiques dans les régions sous leur contrôle en Irak, citant notamment les villes de Hatra, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et de Nimroud, toutes deux au sud de Mossoul. Les jihadistes estiment que les statues ou les tombes favorisent l’idolâtrie.

Cet avis est extrêmement marginal, même chez les religieux les plus traditionnels, pour qui ce qui pouvait être considéré comme une idole du temps du prophète Mahomet fait désormais partie du (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

L'OLP suspend sa coopération avec Israël sur la sécurité
Des robinets volés au futur siège des services secrets berlinois
Chine : la grande pompe d’un Parlement décoratif
«Pas de distinction entre magouille et politique»
Casper, espion fantôme venu de Paris ?