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Dans l'est ukrainien, des rebelles volent un char et des canons dans un musée

Des rebelles prorusses le 23 juillet à Donetsk.

Alors que les combats entre prorusses et armée ukrainienne s'intensifient, le musée de la Deuxième guerre mondiale de Donetsk s'est vu dépouiller de plusieurs chars et canons qui y étaient exposés.

Une imposante statue se dresse au-dessus du musée de la Deuxième guerre mondiale de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Derrière, l’immense stade de football du Shakhtar, devant, quelques chars et canons exposés, mais moins qu’il y a quelques jours. Certains manquent à l’appel. «Il y a environ deux semaines, des gens de la République de Donetsk sont venus chercher un char et deux canons. Ils avaient une autorisation écrite pour les emmener», raconte calmement l’homme chargé de la sécurité du site, qui a assisté à la scène.

Depuis plus de trois mois, un conflit armé oppose l’armée ukrainienne aux rebelles prorusses dans l’est de l’Ukraine et, ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés. «Ils sont venus avec des engins pour les soulever et ils les ont mis sur un énorme camion. Ils ont pris le char le moins abîmé. Je pense que maintenant ils doivent s’en servir pour les combats», ajoute-t-il, dans sa petite cahute à l’entrée du complexe, composé d’un parc et du musée, qui surplombe la Severski Donets, la rivière traversant Donetsk.

A quelques pas de l’entrée du musée, au milieu de la rangée de quatre chars qui portent des emblèmes soviétiques, la trace au sol du char enlevé est encore visible, tout comme celles des deux canons.

Un père et son fils, les seuls visiteurs de l’immense complexe, qui comprend un grand parc et un espace de jeux pour enfants traditionnellement bondé, regardent fascinés les différents chars et l’emplacement vide. «Tu te rends compte, ils volent même les pièces de musée maintenant», commente le père avant de prendre une photo de son fils adolescent suspendu au tube de l’un des canons.

Les combats meurtriers se poursuivent à Donetsk et Lougansk, deux capitales régionales qui sont les bastions des insurgés. Quatorze personnes ont été (...)

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