Les valeurs suivies à la clôture de la Bourse de Paris

LA CLÔTURE DE LA BOURSE DE PARIS

PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour vendredi à la Bourse de Paris, qui a clôturé en baisse, suite à des résultats d'entreprises jugés décevants et la confirmation d'un cas d'Ebola à New York.

Le CAC 40 a perdu 0,69% à 4.128,90 points. Sur la semaine, l'indice a gagné 2,37%, mettant ainsi un terme à quatre semaines consécutives de baisse (-9,59% en cumulé):

* KERING (-5,11% à 145,70 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 après une activité trimestrielle marquée par une croissance décevante de Gucci.

* ALCATEL-LUCENT a perdu 3,44% à 2,021 euros. Des analystes s'attendent à un ralentissement des marges et un recul des ventes du groupe au titre des résultats du troisième trimestre qui doivent être publiés le 30 octobre. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S anticipe un recul de près de 9% du chiffre d'affaires trimestriel.

* Les GROUPES liés au PÉTROLE ont perdu du terrain dans le sillage des cours de l'or noir, le baril de Brent perdant 0,62% à 86,29 dollars vers 18h. TOTAL a lâché 2,08% à 44,855 euros, TECHNIP 1,21% à 55,63 euros et CGG 3,05% à 5,182 euros.

* VINCI (-1,56% à 44,085 euros) a fait état d'un troisième trimestre marqué par une dégradation de l'activité dans le contracting, atténuée cependant par la vigueur de l'activité dans les concessions.

* Le SECTEUR de la CHIMIE européen (-1,16%) a souffert de l'avertissement lancé par BASF (-3,17%) sur sa prévision de bénéfices 2015 et ses projections de marché.

AIR LIQUIDE a perdu 1,17% à 92,66 euros et SOLVAY 1,1% à 108,15 euros.

* En revanche, les TÉLÉCOMS européennes (+0,81%) ont signé la meilleure performance sectorielle en Europe, soutenues par Belgacom (+6,31%), qui a relevé ses perspectives de bénéfices annuels après un troisième trimestre meilleur que prévu.

En France, ORANGE (+1,4% à 11,58 euros), qui a publié jeudi des résultats trimestriels rassurants, a fini en tête des rares hausses du CAC 40.

NUMERICABLE (+1,58% à 45,61 euros) et ILIAD (+1,44% à 179,35 euros) ont profité des propos du directeur financier d'Orange Ramon Fernandez selon lesquels le géant français était toujours favorable à une consolidation en France.

* ALSTOM a progressé de 0,61% à 27,08 euros. Sur le plan graphique, la valeur est repassée au-dessus de sa moyenne mobile à 50 jours, à 26,844 euros, suite à sa sortie par le haut mercredi d'un canal baissier en place depuis un mois.

* Les BANCAIRES européennes (+0,38%) ont clôturé en hausse avant l'annonce dimanche par la BCE des résultats des stress tests bancaires que le gouverneur de la Banque de France attend avec "sérénité" pour les établissements français.

CRÉDIT AGRICOLE a gagné 1,08% à 11,72 euros, BNP PARIBAS 0,61% à 49,505 euros et SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 0,6% à 38,835 euros.

* SEB (+8,08% à 64,35 euros) a terminé en tête des hausses de l'indice SBF 120 après la publication par le groupe de petit électroménager d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes.

* IPSOS a progressé de 5,43% à 20,305 euros. Société générale est passée à l'achat, jugeant qu'en dépit des incertitudes entourant le secteur, Ipsos, qui a confirmé mercredi ses objectifs annuels, offre un "excellent point d'entrée" après "la chute considérable" du titre.

* DASSAULT SYSTÈMES, sanctionné jeudi (-3,95%) pour ses prévisions prudentes malgré un solide chiffre d'affaires trimestriel, a repris 3,08% à 48,365 euros. Bryan Garnier se dit prudemment optimiste pour le quatrième trimestre après cette publication et reste neutre sur la valeur.

* SAFT (-7,45% à 23,22 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120, le spécialiste des batteries de haute technologie ayant fait état d'un ralentissement plus fort que prévu de son activité au troisième trimestre et de perspectives dans le bas de sa fourchette initiale.

* AIR FRANCE-KLM a perdu 2,89% à 6,759 euros après le diagnostic d'un premier cas de fièvre Ebola à New York, qui a nourri les inquiétudes sur une extension de l'épidémie.

* LISI (-8,22% à 19,55 euros) a fait savoir que son résultat opérationnel 2014 devrait être proche de celui de 2013 du fait des coûts de développement des nouveaux programmes aéronautiques.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot)