Les pellicules pourraient augmenter le risque de cancer du sein, prévient une étude alarmante
Un champignon cutané commun à l'origine des pellicules pourrait alimenter le cancer du sein, a prévenu une nouvelle étude scientifique.
Stress, surmenage, manque de sommeil : ces facteurs-là favorisent les déséquilibres du cuir chevelu et peuvent être à l'origine de pellicules, des petites particules blanches disgracieuses que l’on retrouve généralement sur les épaules des vestes ou les cols de chemisier. Mais au-delà du côté gênant, ces petites particules, qui ressemblent à des flocons de neige, pourraient avoir de bien plus lourdes conséquences.
En effet, selon une nouvelle recherche, dont les résultats ont été publiés dans la revue mBio et relayés par le Daily mail, un champignon cutané commun à l'origine des pellicules pourrait alimenter le cancer du sein. Cette espèce de champignon, nommée Malassezia globosa, pourrait s'infiltrer dans les tissus mammaires riches en graisse et augmenter ainsi le risque de développer des tumeurs. Toutefois, la manière exacte dont elle pourrait atteindre le tissu mammaire n'est pas encore très claire.
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“La relation entre les microbes et le cancer attire de plus en plus l'attention"
Comme l’a rappelé l’auteur de l’étude, le professeur Qi-Ming Wang, ce n'est pas la première fois qu'un organisme microscopique est associé au cancer, des recherches qui nécessitent davantage d’études. "Bien qu'elle reste controversée, la relation entre les microbes et le cancer attire de plus en plus l'attention", a-t-il déclaré.
Par le passé, des scientifiques chinois et singapouriens ont montré que les bactéries, normalement présentes dans la gorge, la bouche et le vagin, pouvaient notamment favoriser la croissance des cancers de l'estomac. L’une d’elles, le Streptococcus anginosus, a été observée de près. Et lors d’expériences similaires, les chercheurs ont découvert que lorsque le système immunitaire des souris était affaibli, le Streptococcus anginosus pouvait coloniser de nouvelles zones du corps, comme l'estomac. Il provoquait alors une réponse inflammatoire susceptible de déclencher la croissance d’un cancer.
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Un autre type de bactérie, Helicobacter pylori, est également connu pour provoquer des ulcères d’estomac, qui augmentent le risque de développer un cancer gastrique, le cinquième type le plus répandu dans le monde. Mais l’organisme microscopique le plus connu lié au cancer est peut-être le virus du papillome humain (HPV).