Les «Non mais !»

Jean-Luc Mélenchon ne moufte pas. Rien. Alors que 80 % de ses sympathisants sont favorables à une primaire. Tout le monde le regarde. Du genre «et Mélenchon, il fait quoi ?». Le leader du Front de gauche s’est transformé en alibi contre son gré : l’excuse pour dire non à la primaire. Le député européen n’a jamais été fan de cet exercice. Il botte en touche et reste seul dans son couloir en vue de la présidentielle. Il ne compte que sur sa personne pour postuler une nouvelle fois à l’Elysée. D’ailleurs, il ne devrait pas tarder à annoncer sa candidature. Reste à savoir comment et avec qui : son parti, le PG, n’est pas en grande forme et l’espérance de vie du Front de gauche est faible. L’opposition de Jean-Luc Mélenchon à la primaire ne tombe pas du ciel. En 2009, déjà, quelques mois après sa sortie du PS, il écrivait dans son livre, l’Autre Gauche, ces quelques lignes : «On entend dire par exemple que les primaires seront le moyen de surmonter les conflits de personnes qui minent les états-majors politiques. Ce sera le contraire. Il les envenimera.» Mais depuis l’appel de Notre Primaire, les questions tombent à chaque fois qu’un micro s’allume. Ces derniers jours, Mélenchon a répondu au JDD : «Participer à une primaire que François Hollande pourrait gagner ? Non. Pour une raison simple : je n’accepterai pas le résultat car je suis en désaccord total avec ce qu’il propose.» Puis : «Par ailleurs, l’expérience montre que les exclus, les chômeurs, le peuple profond ne votent pas aux primaires. La primaire a de nombreux points communs avec le PMU : on vote pour le mieux placé, davantage sur des personnes que sur des idées.» Une sortie qui a fait réagir un dirigeant communiste :«Il peut penser que c’est un PMU politique, mais il prend aussi le risque de faire cavalier seul.» Sinon, une autre personne a rejeté l’idée de primaire. Il s’agit de Christiane Taubira. Après sa sortie du gouvernement, elle a reçu quelques mots. Une idée qu’elle a tout de suite écartée avec un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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