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Les Bourses européennes évoluent dans le désordre à la mi-séance

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent dans le désordre jeudi à mi-séance, et Wall Street est attendue sans grand changement, alors qu'un retour en fanfare de la Grèce sur le marché obligataire soutient les actifs à taux fixe en Europe.

Auparavant, les marchés mondiaux avaient progressé dans le sillage de Wall Street la veille, rassurés par le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine, qui suggère que la banque centrale avancera prudemment sur la voie d'un relèvement de ses taux.

À Paris, l'indice CAC 40 gagne 0,23% à 4.453,05 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,49% et à Londres, le FTSE avance de 0,43%. Madrid recule de 0,68% et Milan de 0,30%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est stable.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street allant de -0,02% à -0,06%.

Mais l'attention en Europe est largement focalisée sur le retour de la Grèce sur le marché obligataire après quatre ans d'absence, via une émission de trois milliards d'euros avec un rendement de 4,95%.

Pour sa première émission depuis son sauvetage en 2010, Athènes a attiré une demande de plus de 20 milliards d'euros de plus de 550 investisseurs qui ont laissé derrière eux le souvenir cuisant de la décote qui leur a été infligée lors de la restructuration de la dette il y a deux ans.

"Ce n'est pas une opération particulièrement bon marché pour eux, mais le pays est sur la bonne voie et cela prouve que la crise de la dette s'est sensiblement apaisée", dit Michael Leister chez Commerzbank.

Un mouvement de détente a lieu sur l'ensemble des obligations européennes.

LVMH prend 3,6%, plus forte hausse du CAC 40 - suivie de Kering (+2,13%)> - après avoir fait état d'une forte accélération de ses ventes dans la mode-maroquinerie, sa division phare.

A Londres, Marks & Spencer perd 1,7% après une matinée hésitante après avoir montré quelques signes d'amélioration de ses ventes.

Daimler, dont le détachement du dividende a lieu ce jeudi, perd 3,5%, l'une des plus fortes baisses de l'EuroStoxx 50.

Iberdrola recule de 3,16% après la cession par Bankia, de sa participation de 4,94% dans le capital de l'électricien.

Après les "minutes" de la Fed, le dollar est tombé à ses plus bas niveaux en trois semaines face au yen et au franc suisse et se traite autour de 1,3865 pour un euro, après avoir touché un pic de 1,3705 vendredi dernier.

Sur le front du pétrole, le Brent retombe vers les 107,30 dollars le baril, alourdi par de mauvais chiffres du commerce extérieur chinois.

Les investisseurs surveilleront cet après-midi le chiffre des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)