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Les Bourses européennes terminent en ordre dispersé

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS (Reuters) - Les places boursières européennes ont terminé en ordre dispersé, laissant le marché obligataire leur voler la vedette avec le retour réussi de la Grèce sur le marché la dette.

Les gains initiaux de marchés rassurés par la promesse de la Réserve fédérale d'agir avec prudence sur la voie d'un relèvement de ses taux ont vite été effacés.

À Paris, le CAC 40 a terminé à -0,66% à 4.413,49 points. Francfort a connu une séance comparable, le Dax perdant 0,54%

Londres se démarque avec une très petite hausse de 0,1% pour le Footsie, pas suffisante cependant pour empêcher les indices paneuropéens de perdre du terrain avec -0,94% pour l'EuroStoxx 50 et -0,61% pour le FTSEurofirst 300.

Ce net recul des indices européens s'explique notamment par de fortes baisses à Milan et Madrid, les indices FTSE MIB et IBEX cédant respectivement 1,33 et 1,42%.

A Paris, LVMH a pris 3,22%, la plus forte hausse du CAC 40, après avoir fait état d'une forte accélération de ses ventes dans la mode-maroquinerie, sa division phare.

A Francfort, Daimler, dont le détachement du dividende a lieu ce jeudi, perd 4,46%, l'une des plus fortes baisses de l'EuroStoxx 50 avec Iberdrola, qui recule de 3,44% après la cession par Bankia de sa participation de 4,94% dans le capital de l'électricien.

L'attention en Europe s'est largement focalisée sur la Grèce, de retour sur le marché obligataire quatre ans après en avoir été exclue au moyen d'une émission à cinq ans massivement souscrite de trois milliards d'euros avec un rendement offert à 4,95%.

Pour sa première émission sur le marché international depuis son sauvetage en 2010, Athènes a attiré une demande de plus de 20 milliards d'euros de la part de plus de 550 investisseurs guéris du souvenir cuisant de la décote qui leur a été infligée lors de la restructuration de la dette grecque il y a deux ans.

Après les promesses de prudence de la Fed, le dollar est tombé à ses plus bas niveaux en trois semaines face au yen et au franc suisse. Il a également perdu un peu de terrain face à la monnaie unique européenne, autour de 1,3868 pour un euro.

Sur le front du pétrole, le Brent est retombé autour de 107,50 dollars le baril, alourdi par de mauvais chiffres du commerce extérieur chinois.

(Patrick Vignal)