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Les Bourses européennes terminent en repli

LONDRES/PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, de nouveau pénalisées par le recul des cours du pétrole et les valeurs bancaires, qui ont en grande partie occulté le soulagement procuré aux marchés financiers par le déroulement du premier débat entre les deux principaux candidats à la présidence des Etats-Unis.

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,21% (-9,17 points) à 4.398,68 points. Le Footsie britannique a cédé 0,15% et le Dax allemand 0,31%. L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,17% et le FTSEurofirst 300 de 0,06%, tandis que le Stoxx 600 prenait 0,06%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était en hausse, soutenue par un indice de confiance du consommateur bien meilleur qu'attendu et par la progression de plusieurs grosses valeurs technologiques à la faveur de relèvements d'objectifs de cours par certains analystes.

En Europe, le compartiment du pétrole et du gaz affiche la plus forte baisse du jour, un repli de 1,44%, le cours du baril rechutant de plus de 3% en l'absence de signe augurant d'un accord entre pays producteurs pour réduire l'offre mondiale.

Les valeurs bancaires ont quant à elles abandonné 0,17%, Deutsche Bank ayant fini stable à 10,55 euros après être tombée en séance à un nouveau plus bas historique à 10,18 euros.

A Paris, Crédit agricole et Société générale ont perdu 1,05% et BNP Paribas 0,52%. A Londres, Standard Chartered a cédé 2,5% après des informations évoquant le risque d'une enquête aux Etats-Unis sur des investissements en Indonésie.

Volkswagen a reculé de 2,58% après des informations de presse selon lesquelles la justice américaine cherche à déterminer quelle amende elle peut infliger au constructeur dans l'affaire du Dieselgate sans le menacer d'un dépôt de bilan.

Ces différents facteurs ont occulté l'impact favorable du débat Clinton-Trump de lundi, au terme duquel les téléspectateurs interrogés par CNN ont jugé à une large majorité que la candidate démocrate l'avait emporté sur son rival républicain. Or l'ex-secrétaire d'Etat de Barack Obama est considérée par les investisseurs comme plus favorable au statu quo en matière de politiques économique et commerciale.

Sur le marché des changes, le dollar progresse face aux autres grandes devises et face à l'euro, revenu sous 1,12 dollar. Quant au peso mexicain, très sensible aux spéculations sur la présisdentielle du 8 novembre aux Etats-Unis, il s'apprécie de près de 2% face au billet vert.

A Wall Street, l'indice de volatilité du CBOE, surnommé "l'indice de la peur", qui avait bondi de plus de 17% mlundi avant le débat, se replie de 7%.

(Marc Jones; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)