Les Bourses européennes en baisse, les bancaires pèsent

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluaient toujours en baisse mercredi vers la mi-séance, le secteur bancaire tirant la cote vers le bas après les amendes infligées à cinq établissements par différents régulateurs pour manipulation présumée des taux de change.

À Paris, le CAC 40 recule de 0,85% (-35,96 points) à 4.208,14 points vers 12h45. À Francfort, le Dax cède 1,11% et à Londres, le FTSE recule de 0,38%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 1,13% et le FTSEurofirst 300 0,79%.

Dans ce contexte de repli des marchés actions, certaines valeurs sûres, comme les Bunds allemands, les emprunts du Trésor ou encore l'or sont recherchés.

Le dollar marque une pause dans sa tendance haussière face aux autres grandes devises mais cela n'empêche pas les cours de pétrole de poursuivre leur recul, avec un Brent en repli de 0,39% à 81,35 dollars à la mi-journée.

Tous les grands indices sectoriels en Europe sont dans le rouge à la mi-séance, avec en tête celui des services aux collectivités (-1,61%), suivi de ceux des banques (-1,50%) et de l'automobile (-1,49%).

Le secteur bancaire est affecté par les amendes d'un total de 3,4 milliards de dollars infligées à UBS, HSBC, Royal Bank of Scotland, Citigroup et JP Morgan dans le cadre du premier accord amiable sur les allégations de fraude touchant au marché des changes.

Barclays recule notamment de 1,93%, la banque britannique ne faisant pas partie du règlement sur les changes car ses tractations se poursuivent avec le régulateur de l'Etat de New York.

Le compartiment des "utilities" pâtit du plongeon de 4,43% de l'action Enel, l'électricien italien ayant annoncé mardi soir anticiper un endettement net plus élevé.

Le titre E.ON se maintient (-0,55%) après que le numéro un allemand des services aux collectivités a fait état d'un recul moins marqué que prévu de son bénéfice sur neuf mois.

L'action SBM Offshore s'envole de 17,45% après que le groupe de services pétroliers néerlandais a annoncé un accord amiable de 240 millions d'euros avec la justice des Pays-Bas, mettant fin à des soupçons de corruption en Angola et en Guinée équatoriale.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)