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Les Bourses européennes dans le vert à la mi-journée

Les Bourses européennes sont en hausse à la mi-séance, soutenues notamment par une nouvelle amélioration du climat des affaires en Allemagne. Vers 12h50, le CAC 40 progresse de 0,5% à Paris, le Dax avance de 0,58% à Francfort et le FTSE gagne 0,32% à Londres. /Photo prise le 24 avril 2015/REUTERS/Remote/Staff

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes sont en hausse à la mi-séance, soutenues par une nouvelle amélioration du climat des affaires en Allemagne, des espoirs d'avancées dans les discussions entre la Grèce et ses créanciers et la perspective d'une ouverture stable voire en légère progression à Wall Street au lendemain d'un nouveau sommet du S&P 500 et d'une première clôture record du Nasdaq depuis l'éclatement de la bulle internet il y a 15 ans.

À Paris, l'indice CAC 40 progresse de 0,5% (+25,72 points) à 5.204,63 points vers 12h50. À Francfort, le Dax avance de 0,58% et à Londres, le FTSE de 0,32%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,51% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,57%.

Les investisseurs ont été rassurés par des concessions proposées par Athènes sur certaines réformes réclamées par ses créanciers internationaux, avant la tenue d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Riga, ce vendredi.

Alors que les négociations sur la dette grecque traînent en longueur, la réunion de Riga ne devrait toutefois déboucher sur aucun accord, ont confirmé à leur arrivée le commissaire européen chargé de l'Euro et du Dialogue social Vladis Dombrovskis et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

L'amélioration du climat des affaires en Allemagne en avril pour le sixième mois consécutif qu'a fait ressortir l'enquête mensuelle de l'institut Ifo a tempéré les craintes sur un ralentissement de la croissance mondiale, alimentées par une récente série d'indicateurs mitigés.

Les investisseurs surveilleront cet après-midi les commandes de biens durables de mars aux Etats-Unis, qui renseigneront sur un éventuel redémarrage de l'investissement outre-Atlantique.

Aux valeurs, Renault gagne près de 5% après un bond de 13,7% de son chiffre d'affaires au premier trimestre.

Suez Environnement avance de 2,75% après avoir fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 5,5% au premier trimestre, dopé par la baisse de l'euro, et confirmé l'ensemble de ses objectifs financiers pour 2015.

Seb, dont les ventes ont progressé de 15,8% (+9,4% en organique) et le résultat opérationnel d'activité a bondi de 84% au premier trimestre, flambe de plus de 17%.

Air Liquide cède en revanche 1,25% en dépit de la progression de ses ventes au premier trimestre à la faveur du dynamisme des pays émergents et d'un impact positif de changes qui a en partie annulé le poids de l'énergie.

Ailleurs en Europe, RWE recule de près de 5% après les déclarations du dirigeant du premier énergéticien allemand, Peter Terium, qui s'est dit prêt à envisager une scission si les difficultés que connaît le secteur persistent.

Electrolux gagne près de 8% après avoir fait état d'une baisse moindre que redoutée de ses profits au premier trimestre.

HSBC gagne plus de 3% après que la première banque européenne a confirmé des informations de presse selon lesquelles elle allait lancer une étude sur l'opportunité de déplacer son siège en dehors de Grande-Bretagne.

Sur le marché des changes, l'euro reste ferme à 1,0823, soutenu par les espoirs d'avancées dans les négociations entre Athènes et ses créanciers et la perspective d'un report de la première hausse des taux de la Réserve fédérale après de nouveaux indicateurs économiques mitigés aux Etats-Unis.

Le pétrole reprend sa hausse avec les inquiétudes sur les approvisionnements en provenance du Moyen-Orient alimentées par les tensions au Yémen où l'Arabie saoudite a continué de bombarder des positions tenues par des rebelles chiites houthis.

Le cours du baril de Brent progresse de 0,79% à 65,36 dollars vers 10h30 GMT.

Les cours du pétrole ont bondi de près de 10 dollars le baril depuis le début du mois avec la campagne saoudienne au Yémen, le ralentissement de la production aux Etats-Unis et des indications sur un raffermissement de la demande.

(Marc Joanny, édité par Juliette Rouillon)