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Les Bourses européennes clôturent en baisse, Paris cède 0,74%

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge mercredi après trois séances consécutives de hausse, des signes de ralentissement en Chine et les inquiétudes accrues autour de l'Ukraine l'ayant emporté sur les bons indicateurs européens.

La publication de résultats décevants dans le secteur technologique, notamment du suédois Ericsson et du britannique ARM, a encouragé les prises de profits après des gains de 3,5% sur les marchés européens en trois séances.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,74% à 4.451,08 points. Le Footsie britannique cède 0,11% et le Dax allemand 0,58%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a perdu 0,74% et le FTSEurofirst 300 a cédé 0,57%. Les Bourses de Milan (-1,18%) et d'Athènes (-2,42%) ont accusé les plus net reculs de la journée.

L'euro de son côté est soutenu par l'annonce que le secteur privé en zone euro à entamé le deuxième trimestre sur d'excellentes bases même si l'amélioration des commandes semble surtout lié à la baisse des prix proposés par les entreprises, selon les enquêtes Markit.

"C'est plutôt encourageant étant donné ce que nous avons connu pendant des années. On s'oriente vers une croissance du PIB de 0,5% d'un trimestre sur l'autre si on reste sur ces niveaux", a déclaré Chris Williamson, chef économiste chez Markit, qui compile ces enquêtes.

Aux valeurs, Ericsson (-6,14%) a signé la troisième plus forte baisse de l'EuroStoxx 50 après des résultats inférieurs aux attentes, même si l'équipementier télécoms prévoit une amélioration au second semestre.

De même, le fabricant britannique de semi-conducteurs ARM a perdu 2,7% après une croissance décevante de ses redevances et malgré là aussi des perspectives optimistes sur l'évolution de la demande.

L'indice des technologiques en Europe a reculé de 1,37%.

A Paris, Numericable a bondi de 8,49%, le câblo-opérateur ayant signé la plus forte hausse de l'indice SBF 120 à la faveur de ses opérations sur le marché obligataire destinées à financer le rachat de SFR et refinancer sa dette existante.

Sur le marché obligataire, le Portugal a placé de la dette à un rendement qui n'avait jamais été aussi bas dans le cadre de sa première adjudication en trois ans, un vote de confiance des marchés de bon augure pour un pays qui doit rompre le mois prochain avec un programme d'aide international.

Sur le front du pétrole, le WTI américain s'inscrit en baisse, tout comme le Brent, après leur forte hausse de la veille, à la suite de l'annonce que les stock de brut aux Etats-Unis sont montés à des records historiques.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)