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Les Bourses européennes clôturent en hausse, Paris gagne 0,98%

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé lundi nettement dans le vert, portées par les reculs de l'euro et du pétrole ainsi que par les valeurs de la technologie dans une actualité chargée sur le front des fusions et acquisitions.

A Paris, le CAC 40 a pris 0,98% (+49,46 points) à 5.083,52 points. À Francfort, le Dax a gagné 1,83% et à Londres, le FTSE a avancé de 0,53%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s'adjuge 1,26% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 1,33%.

Les technologiques se distinguent avec notamment 4,2% de gain pour Infineon et 3,64% pour STMicrolectronics dans le sillage d'informations faisant état de discussions entre Intel et Altera en vue d'une transaction qui pourrait dépasser les 10 milliards de dollars.

Toujours sur le front des fusions et acquisitions, le groupe italien de vente d'articles de mode en ligne Yoox bondit de près de 10% après avoir confirmé discuter en vue du rachat de son rival Net-a-porter à son propriétaire actuel, le groupe de luxe suisse Richemont (+0,13%).

A Paris, Lafarge a perdu près de 2,% après le mécontentement affiché par le deuxième actionnaire du cimentier suisse Holcim (-0,07%) au sujet des termes du projet de fusion avec le groupe français.

Le compartiment automobile (+2,31%) enregistre la plus forte hausse sectorielle, emmené par PSA Peugeot Citroën, meilleure progression de l'indice parisien qu'il vient de rejoindre (+3,68%).

Les marchés suivent toujours avec attention l'évolution de la situation grecque. L'Allemagne, premier créancier du pays, a déclaré lundi que la zone euro ne débloquerait pas de nouvelle aide à Athènes tant que le gouvernement d'Alexis Tsipras n'aura pas fourni une liste plus précise de réformes.

Les incertitudes entourant la Grèce pèsent sur l'euro, qui recule de 0,65% face au billet vert, autour de 1,0817 dollar, tandis que les rendements de la dette grecque remontent.

Les cours du brut connaissent pendant ce temps un nouvel accès de faiblesse, les acteurs de marché redoutant un afflux de pétrole iranien, qui viendrait ainsi augmenter une offre déjà excessive, en cas d'accord entre Téhéran et l'Occident sur le dossier du nucléaire.

Dans ce contexte, le Brent de mer du Nord cède 1,56% autour de 55,50 dollars le baril.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)