Les Bourses européennes clôturent en hausse une séance volatile

LA CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont clôturé vendredi en hausse une séance particulièrement volatile, l'annonce d'un ralentissement bien plus marqué que prévu du marché de l'emploi aux Etats-Unis ayant momentanément entraîné dans le rouge des marchés portés par un espoir de rebond au quatrième trimestre.

Les marchés européens, qui s'adjugeaient près de 1,5% en début d'après-midi, sont passés dans le rouge après la publication par le département américain du Travail des chiffres de l'emploi en septembre aux Etats-Unis, qui suggèrent que l'économie américaine pourrait ne pas être suffisamment solide pour permettre à la Réserve fédérale de relever ses taux cette année.

Mais les grands indices européens ont finalement rebondi en fin de séance.

A Paris, le CAC 40 s'est adjugé 0,73% (32,34 points) à 4.458,88 points mais affiche un recul de 0,49% sur la semaine. Le Footsie britannique a terminé en hausse de 0,95% et le Dax allemand a gagné 0,46%.

L'indice de la zone euro EuroStoxx 50 et l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 ont respectivement avancé de 0,51% et 0,41%.

Aux valeurs, Volkswagen, malmené en raison du scandale de manipulation des tests des émissions polluantes, a encore perdu 4,29% en Bourse de Francfort.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour tromperie aggravée concernant les agissements du constructeur allemand, qui est également dans le viseur de l'autorité italienne de la concurrence, notamment.

De son côté le géant des matières premières Glencore, qui est manifestement parvenu à dissiper les inquiétudes sur son endettement qui avaient fait plonger son titre en début de semaine, s'est encore adjugé 4,37%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street cède autour de 0,5%.

Avec l'éloignement de la perspective d'un resserrement de la politique monétaire de la Fed, les rendements des bons du Trésor ont reculé à un plus bas d'un peu plus de cinq mois et le dollar a cédé du terrain, abandonnant 0,7% face à un panier de devises de référence.

Les cours du pétrole, également affectés par les chiffres de l'emploi américains, sont orientés à la baisse même si le recul du dollar atténue cette tendance.

(Chuck Mikolajczak et Sudip Kar-Gupta; Myriam Rivet pour le service français, édité par Bertrand Boucey)