Les amendes les plus bêtes reçues par les touristes en vacances

De Rome à Paris en passant par le Mexique et l'Australie, certains touristes ont écopé de lourdes amendes. Parfois à juste titre, parfois moins. Nous avons sélectionné six exemples.

• Un selfie à 1 400 euros

Elles se souviendront très longtemps de leurs vacances en Australie, mais pas pour les bonnes raisons. Deux jeunes femmes ont eu la désagréable surprise de recevoir une amende de 2 300 dollars australiens (1 400 euros) chacune pour avoir fait des photos et vidéos avec des dingos. "Les deux femmes ont pris une décision extrêmement dangereuse d'interagir avec des wongaris (nom donné à ces chiens sauvages de l'île de K'gari, NDLR) et c'est pourquoi elles ont été condamnées à une amende", a justifié Mike Devery, responsable de la conformité au ministère de l'Environnement et des Sciences du Queensland sur CNN. Dans leur malheur, les deux vacancières peuvent s’estimer chanceuses de ne pas avoir subi d’attaque. Ces chiens sauvages peuvent se montrer très agressifs envers les hommes et les attaques sont fréquentes.

• Son geste fou lui coûte 250 euros

Rappelez-vous cette histoire invraisemblable l’automne dernier. En vacances au Mexique, une touriste espagnole n’a rien trouvé d’autre à faire que grimper les marches d’un temple maya et s’y déhancher une fois au sommet. Son geste inconsidéré a provoqué les colère des Mexicains et des autres visiteurs sur place. "Plusieurs touristes ont commencé à lui jeter de l'eau, à la pousser et à lui tirer les cheveux", écrit le quotidien El País le 22 novembre dernier. Après être descendue du site archéologique sous les huées, l'Espagnole de 29 ans a réussi à s’en sortir avec une amende 5 000 pesos soit environ 250 euros.

• Sanctionné pour avoir mangé une glace

Rome, la fontaine de Trevi, sa nourriture merveilleuse, le Colisée, ses ruelles remplies d’histoire et… ses glaces bien sûr. Enfin à condition de ne pas les manger n’importe où. L’été dernier, un touriste américain de 55 ans a écopé d’une amende de 450 euros pour avoir osé manger une glace et bu une bière alors qu'il était assis sur les marches de la Fontaine de la piazza della Madonna dei Monti dans la capitale italienne. Morale de l’histoire : il est plus grave de déguster une glace près d’une fontaine que d’escalader un temple maya.

• Du sable dans les valises ? Mauvaise idée

En 2020, un touriste français a écopé d’une amende de 1 000 euros pour avoir ramené un petit souvenir de ses vacances en Sardaigne. Malheureusement pour lui, sa bouteille en plastique contenant deux kilos de sable fin n’est pas passée inaperçue lors d’un contrôle à l’aéroport. "Ces comportements non seulement nuisent à l’environnement mais compromettent l’entretien du littoral destiné au développement durable du tourisme en Sardaigne", ont indiqué les autorités dans un communiqué pour justifier leur décision. De nombreux panneaux, présents sur les plages, rappellent cette interdiction mais de nombreux vacanciers passent outre.

• Le café le "plus cher" du monde est à Venise

Toujours en Italie, ce sont cette fois des touristes allemands qui ont été pris par la patrouille en 2019. Et pourtant, ils n’avaient à aucun moment prévu de ramener du sable dans leurs valises. Leur tort ? Avoir préparé du café sur un réchaud au pied du célèbre pont du Rialto à Venise. Choqué par ce geste, un riverain a immédiatement alerté la police. Conséquence : le couple de touristes allemands a reçu une amende de 950 euros.

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Comme si cela ne suffisait pas, les deux trentenaires ont aussi été invités à quitter la ville. "Venise doit être respectée et les gens impolis qui pensent venir en ville et faire ce qu’ils veulent doivent comprendre que, grâce à la police locale, ils seront pris, sanctionnés et renvoyés", indiquait à l’époque le maire de Venise, Luigi Brugnaro.

• Quand la RATP sanctionne des touristes perdus

En France aussi, on sait accueillir les touristes comme il faut. En 2018, deux touristes autrichiens perdus dans le métro parisien ont été sanctionnés à hauteur de 25 euros par la RATP. Contactée par Le Figaro, la RATP s’était défendue de son manque de diplomatie en évoquant des problèmes de sécurité. Les vacanciers avaient emprunté involontairement un couloir à sens interdit à la station Bastille. "Dans les stations et gares, certains couloirs ne sont en effet utilisables que dans un seul sens afin de faciliter les flux. Cela est matérialisé à l'entrée du couloir concerné par un panneau avec un sens interdit", s’était défendue l’entreprise tout en assurant que ces "verbalisations pour utilisation d'un sens interdit" étaient "peu nombreuses." Pas de chance pour ces deux touristes.

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