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Les amants du couvre feu : il voit trois femmes différentes selon ses envies sexuelles et "c'est royal !"

Les amants du couvre-feu
Les amants du couvre-feu

Depuis le samedi 16 janvier, un couvre-feu est obligatoire à 18h dans toute la France. Dans Les amants du couvre-feu, célibataires et amants racontent comment ils arrivent à concilier contraintes sanitaires avec leurs vies amoureuses et sexuelles.

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À 32 ans, Ludo est célibataire et, depuis l’été 2020, il a l’habitude de voir trois femmes différentes selon ses envies sexuelles : "Il n’a jamais été question qu’on soit exclusifs avec aucune d’entre elles. Et elles n’ont pas les mêmes envies ou les mêmes disponibilités. Donc on s’adapte, je propose, elles disposent et on s’organise en fonction".

Les relations qu’il partage avec ces femmes sont toutes différentes : "Il y en a une que je ne vois qu’une fois par mois, parfois moins en fonction de son emploi du temps. Elle s’occupe beaucoup de ses parents et n’a pas beaucoup de temps libre. Mes deux autres amantes sont plus régulières, on se voit environ une fois par semaine depuis 6 mois. Avec l’une la relation est purement sexuelle, avec l’autre on prend toujours le temps de discuter et c’est plus tendre. J’y trouve mon compte et elles aussi, je pense."

Vidéo. Et si le couple nous enfermait dans des schémas qui nous rendent malheureux.ses. ?

Ces derniers mois, ces relations ont été bousculées par les différentes directives gouvernementales : "Le couvre-feu a déjà été une épreuve. On se voyait principalement le soir et ce n’était plus possible sans jongler avec les règles ou en découchant à chaque fois. On a donc été plus sages. Là, depuis quelques semaines, nos entreprises respectives ont toutes opté pour le télétravail. Donc on est chez nous la journée et des rendez-vous sont plus possibles. Surtout que la limite des 10km pour les déplacements couvre tout Paris. On n’habite pas si loin donc on coordonne nos calls et nos pauses en quelques messages et on arrive à se retrouver sans trop de difficultés."

"On se permet un ou deux rendez-vous câlins par semaine sans prendre le risque d’une amende"

Cette nouvelle organisation n’est pas pour déplaire à Ludo : "Je ne me voyais pas retrouver l’absence de vie sociale et sexuelle que j’avais vécu pendant le premier confinement. J’ai fait ces rencontres cet été et on a tous été d’accord pour dire qu’on allait se débrouiller pour continuer à se voir dans le respect des règles. On a toujours su s’adapter mais là, je dois avouer que c’est royal. On bosse, on limite nos sorties en général et on se permet un ou deux rendez-vous câlins par semaine sans prendre le risque d’une amende. Moi, j’ai redécouvert le sexe l’après-midi et j’adore."

Pour lui, cette pratique était uniquement réservée aux vacances et aux moments où il était en couple : "C’est super agréable de s’offrir un orgasme, et d’en donner un aussi, au moment du café. Ça ne m’empêche pas d’être efficace dans mon travail et au contraire, ça me permet d’être plus détendu et plus concentré. J’ai moins de sautes d’humeur ou de moments de déprime. À la fin de la journée, après des séries de visio lunaires, je sais que j’ai au moins un bon, voire très bon, moment à garder. En échange de ces moments et pour ne pas penser qu’à ça, on s’oblige à ne s’envoyer des messages que dans les moments de pause ou hors des heures ouvrées. Il y a un temps pour tout. Mais franchement, j’adore. Et ça me fait tenir."

Vidéo. Il nous raconte sa première fois sur OnlyFans.

"Je sais que cette période difficile pour beaucoup de gens est plus facile pour moi grâce à ces moments volés"

Pour la suite, il confesse ne pas savoir comment va s’organiser sa vie quand la pandémie sera jugulée et que les libertés seront retrouvées : "Honnêtement, je ne sais pas si je vais continuer à partager ma vie entre ces femmes ou si je vais m’obliger à en choisir une. Peut-être en plus qu’aucune d’entre elles ne veut une relation stable avec moi. J’y pense parfois. Et puis je me dis que c’est vraiment pas le moment de se prendre la tête avec ça. Des personnes parlent d’une quatrième vague ou d’un retour à la normale en 2022, ça laisse le temps de voir venir. En tout cas je sais que cette période difficile pour beaucoup de gens est plus facile pour moi grâce à ces moments volés. Je sais que c’est une chance."

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