Les États-Unis suspendent une partie de leur aide pour les réfugiés palestiniens

Ils devaient verser 125 millions de dollars à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, mais les États-Unis ont finalement décidé de ne débourser que la moitié. C’est l’annonce faite par le département d’État américain ce mardi : plus gros donateur de l’agence, les États-Unis ont annoncé vouloir revoir son fonctionnement et son financement "Nous n'abandonnons pas les pourparlers de paix, on n’abandonne pas les discussions. Rex Tillerson a pris cette décision en consultation avec d'autres membres de l'administration", a déclaré Heather Nauert, porte-parole du département d'État américain. Du côté palestinien, pas de doute : cette annonce est la suite logique de la reconnaissance de Jérusalem, capitale d’Israël, faite 1 mois plus tôt par Washington. "Trump a annoncé que Jérusalem était la capitale de l'occupation israélienne, mais il n'a pas le droit de le faire : c’est un geste contraire au droit international et aux accords internationaux. L'autre problème, c'est qu'il veut réduire les aides à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens et exercer plus de pression pour supprimer le droit au retour des réfugiés", a commenté Wasel Abu Yousif, membre de l'Organisation de libération de la Palestine. En décembre, Donald Trump avait déjà annoncé qu’il était prêt à couper l’aide financière si les Nations unies refusaient de discuter avec Washington. Le secrétaire général de l’ONU a fait part de sa « vive inquiétude ».