L'Elysée tente la transparence dans une websérie

Capture d'écran du premier épisode de ElyséeIn&Off, websérie sur les coulisses du palais présidentiel.

Le premier épisode de Elysée In&Off montre l'organisation d'un déplacement de François Hollande à l'étranger, suivant de près les petites mains du protocole.

«Le président n’arrive pas pour repartir comme une divinité», c’est le chef du protocole de l’Elysée qui le dit. La sentence n’a rien à voir avec le fait que la France soit un pays laïc et républicain: Laurent Stefanini tient surtout à ce que François Hollande respecte ses hôtes et ne grille aucune politesse pendant son voyage officiel aux Philippines, en février dernier.

Pour les besoins du premier épisode de la websérie Elysée In&Off divulgué mardi soir, l’organisation du déplacement est filmée par les équipes présidentielles de A (la composition de la délégation, Martin Bouygues n’a pas encore répondu) à Z (le choix des cadeaux officiels, de la porcelaine de Sèvres). «C’est fragile mais c’est beau», lance Stefanini, vedette américaine du petit film de 17 minutes qui plonge dans les arcanes du palais de l’Elysée.

La vidéo, visible ci-dessous, montre des visages inconnus pour la plupart du grand public -d’où la mise en place de petites bulles intéractives disséminées au cours du reportage, sur lesquelles on peut cliquer pour obtenir plus d’information-, de la cheffe de la sécurité présidentielle à l’aide de camp en passant par les conseillers diplomatiques.

Après la création d’un compte Twitter officiel dédié à la communication présidentielle qui n’hésite pas à détourner les codes des réseaux sociaux ou à interpeller les politiques en direct, la websérie n’a pas pour objectif de convaincre sur le fond mais de montrer un palais présidentiel le plus ouvert et transparent possible - l’antienne de Hollande depuis trois ans. On ne fait donc pas de politique dans ce feuilleton même si ce premier épisode réalisé par Dorothée Adam montre un président tenant dur comme fer à une diplomatie se distingue des autres, notamment Barack Obama ou le pape François passés aux Philippines avant lui. «Si tout le (...)

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