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L'Elysée précise le rôle et le statut de Brigitte Macron

L'Elysée a publié lundi une "charte de transparence" relative au statut du conjoint du chef de l'Etat, selon laquelle Brigitte Macron ne sera pas rémunérée à ce titre et ne disposera ni de frais de représentation ni de budget. /Photo prise le 14 juillet 2017/REUTERS/Christophe Archambault

PARIS (Reuters) - L'Elysée a publié lundi une "charte de transparence" relative au statut du conjoint du chef de l'Etat, selon laquelle Brigitte Macron ne sera pas rémunérée à ce titre et ne disposera ni de frais de représentation ni de budget. Emmanuel Macron avait promis de clarifier ce rôle, qui continuera à n'être régi par aucun texte juridique. Selon cette charte, deux conseillers du président et un secrétariat sont mis à la disposition de son épouse, dont la protection est assurée par le Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR). "Les moyens financiers nécessaires à l’exercice de cette fonction figurent dans le budget de la présidence. Les coûts de fonctionnement associés au conjoint du chef de l’Etat feront l’objet d’une présentation transparente dans la comptabilité analytique de l’Elysée, soumise au contrôle de la Cour des comptes, qui en rendra compte publiquement par un rapport spécifique", précise le texte publié sur le site de l'Elysée. Un récapitulatif de l'agenda de Brigitte Macron sera rendu public à la fin de chaque mois et elle effectuera régulièrement un bilan de ses actions, poursuit la charte. Le texte précise son rôle public et ses missions : assurer la représentation de la France aux côtés du président lors des sommets et réunions internationales, répondre aux sollicitations des Français et des personnalités qui souhaitent la rencontrer, superviser la tenue des manifestations et réceptions officielles à l’Elysée et soutenir des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou participant au rayonnement de la France. "Brigitte Macron sera également chargée de maintenir un lien continu d’écoute et de relations avec les acteurs de la société civile dans les domaines du handicap, de l’éducation, de la santé, de la culture, de la protection de l’enfance ou encore de l’égalité homme-femme", poursuit la charte. (Jean-Baptiste Vey, édité par Emmanuel Jarry)