Leinster-La Rochelle: "Ils sont assez spéciaux", Alldritt en remet une couche sur les Irlandais après la victoire
Encore un peu dans le brouillard. Deux jours après le nouveau sacre enivrant du Stade Rochelais en Champions Cup, Grégory Alldritt n’avait pas totalement récupéré des festivités. Mais cela n’a pas empêché le capitaine des Maritimes de venir exprimer son bonheur dans le Super Moscato Show, ce lundi sur RMC. "Franchement merci à tous les Rochelais. Le port, c’est encore plus fou que l’an passé. Pour nous les joueurs, c’est juste magnifique de vivre des moments comme ça", a confié le joueur de 26 ans.
L’international français en a aussi profité pour revenir sur l’accueil des Irlandais à l’Aviva Stadium de Dublin, en marge cette victoire légendaire face au Leinster (26-27). Après la rencontre, Alldritt avait dénoncé l’attitude de ses adversaires, notamment celle du capitaine James Ryan: "Dès le toss, déjà, on ne nous a pas respectés. Il ne m’a pas regardé dans les yeux quand il m’a serré la main. Et ça, il ne faut pas le faire."
"On dit souvent que les Français sont arrogants…"
Des propos complétés dans le Super Moscato Show. "On dit souvent que ce sont les Français qui sont arrogants, pas fair-play et que les Britanniques sont super, a ironisé Grégory Alldritt. Ce sont des petits détails. Au niveau de l’organisation, le club a essayé de mettre tout en œuvre pour que les familles puissent bien accéder au stade et ils ont eu énormément de barrières. C’est vraiment une atmosphère assez spéciale. Quand je lis dans la presse qu’ils mettent quelqu’un devant le vestiaire des arbitres pour pas que Ronand (O’Gara, le coach du Stade Rochelais, ndlr) puisse aller leur parler… Ce sont des détails, mais ils sont assez spéciaux."
Le leader de la Rochelle assure que cet accueil a contribué à motiver son équipe dans cette finale d'anthologie. Mais il n’en veut pas plus que ça à James Ryan. "Non, je ne l’ai pas croisé après le match. Et puis, il y a une forme d’humilité. Moi, je sais que quand je perds, je n’aime pas trop que tout le monde vienne me serrer la main avec un grand sourire. Après, je n’ai rien du tout contre lui. Je vais le recroiser, il n’y a pas de souci là-dessus".