L'EI soupçonné d'avoir utilisé des gaz contre des rebelles

ISTANBUL (Reuters) - Vingt-deux rebelles syriens portent les symptômes d'une attaque aux "gaz chimiques" après avoir été visés par une roquette tirée par des combattants de l'organisation Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, rapportent des médias turcs. Selon l'agence de presse Anatolie, qui cite des sources militaires turques, l'attaque s'est produite dans la région d'Haliliye , où les rebelles soutenus par la Turquie assiègent la ville d'Al Bab, contrôlée par l'EI. La date de l'attaque n'a pas été précisée. "Vingt-deux rebelles présentent les symptômes d'une exposition à des gaz chimiques, aux yeux et sur leur corps, après une attaque à la roquette de Daech", écrit la presse turque reprenant un communiqué de l'armée. Ces rebelles ont été admis dans un hôpital situé à la frontière turque. Tous souffrent de sévères maux de tête, rapporte le journal turc Hurriyet. (Daren Butler, Nicolas Delame pour le service français)