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Lei Jun, le Steve Jobs chinois, rêve de dépasser son maître

«Dans les cinq à dix prochaines années, Xiaomi a l’occasion de devenir le numéro 1 du secteur des smartphones», assure Lei Jun, le fondateur de Xiaomi, fabricant chinois de smartphones. Un PDG à l’ambition démesurée ? Peut-être pas, puisque depuis fin décembre le «petit grain de riz» («xiaomi», en chinois) est troisième sur le marché mondial du téléphone connecté, juste derrière Apple et Samsung… alors que l’entreprise n’a été créée qu’en 2010. Les ventes de l’entreprise chinoise ont explosé en 2014, augmentant de plus de 220 %, soit 64 millions de smartphones écoulés en un an. Sa recette ? Faire du haut de gamme en chassant les coûts de vente et de production afin de pouvoir fournir des modèles moins chers que ses deux principaux concurrents. Une success story qui ne plaît pas à la marque à la pomme. Jony Ive, le responsable design d’Apple, pointe du doigt les ressemblances entre les produits de Xiaomi et ceux de son employeur, les qualifiant de «vol». Mais aucune poursuite n’a été lancée pour l’heure. On reprocherait même à Lei Jun de porter trop souvent des jeans et des polos noirs… comme feu Steve Jobs. Mais il n’en a que faire. Selon l’entrepreneur chinois, Xiaomi est un «petit miracle» dans «une terre magique».Photo Jason Lee. Reuters

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