Lecornu, le ministre qui ratisse et retisse pour Macron

Sébastien Lecornu, en janvier.

Animateur de la tournée des maires qui se poursuit vendredi, le jeune ministre joue un rôle décisif auprès du chef de l’Etat.

La révolte des gilets jaunes l’aura propulsé sur le devant de la scène. En quelques semaines, le très jeune Sébastien Lecornu, 32 ans, est devenu le plus en vue des membres du gouvernement. Celui qui a organisé et animé mardi le marathon présidentiel devant plus de 600 maires normands réunis dans un gymnase de Grand-Bourgtheroulde (Eure). Inauguré dans la gravité et conclu par une standing ovation, l’exercice a donné à Macron un peu d’oxygène. Une première depuis deux mois. Convaincu que le dénouement de la crise passe par la reconquête des corps intermédiaires, Lecornu se démène pour réparer le lien entre le chef de l’Etat et les maires. Une relation si dégradée que Macron avait dû renoncer fin novembre, à participer au Salon des maires de France.

Précocité. Promu cet automne ministre chargé des Collectivités territoriales au côté de Jacqueline Gourault, Sébastien Lecornu s’est imposé comme le maître d’œuvre de la tournée des régions entamée mardi en Normandie par le chef de l’Etat. La deuxième étape est prévue vendredi à Souillac (Lot) où sont attendues plusieurs centaines d’élus d’Occitanie. Le ministre a par ailleurs adressé cette semaine à tous les maires de France un appel à la mobilisation : ils sont invités à organiser des réunions ou sinon à faciliter la tâche à ceux qui souhaiteront le faire.

Mardi à Grand Bourgtheroulde, le jeune ministre jouait à domicile. Il connaît par cœur le personnel politique du département de l’Eure dans lequel le jeune chiraquien a commencé à militer dès 16 ans. Il n’a cessé, depuis de labourer le terrain. A 19 ans, il était recruté comme conseiller «aux affaires réservées» par le ministre Bruno Le Maire, ce qui fit de lui le plus jeune conseiller ministériel du pays, battant tous les records de précocité : maire de Vernon à 28 ans et président du conseil départemental un an plus tard. Personne ne s’est (...)

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