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Le Serbes de Bosnie défient la communauté internationale

Une nouvelle provocation pour les uns, un droit souverain pour les autres. Lundi, les Serbes de Bosnie ont paradé dans les rues de Banja Luka pour célébrer leur “fête nationale” au grand dam des Bosniaques musulmans, l’autre composante ethnique de la république fédérale de Bosnie-Herzégovine. La « fête nationale » controversée des Serbes de Bosnie https://t.co/9QX7SoaSQv pic.twitter.com/040BF27xmI— la-croix.com (@LaCroix) 9 janvier 2017 Il y a vingt-cinq ans, le 9 janvier 1992, les Serbes de Bosnie avaient proclamé la création d’une république serbe, trois mois avant le début d’une guerre fratricide qui avait fait plus de 100 000 morts et qui avait fini en génocide après l’assassinat de 8 000 Bosniaques musulmans à Srebrenica. Le théoricien de la création de la république serbe de Bosnie était Radovan Karadzic, condamné à quarante ans de prison pour génocide et crimes contre l’humanité. Avec leur « fête nationale », les Serbes de Bosnie défient Sarajevo https://t.co/XZMfVBc77s pic.twitter.com/Qe5JVbOwwZ— Ouest-France (@OuestFrance) 9 janvier 2017 La célébration de lundi a été jugée “discriminatoire” par la Cour constitutionnelle de Bosnie mais Milorad Dodik, le président de la république serbe, est passé outre en organisant en septembre 2016 (et en gagnant) un référendum parmi les Serbes de Bosnie (un tiers de la population de Bonsie). Pays fédéral, la Bosnie-Herzégovine est le fruit des accords de Dayton négociés en novembre 1995 aux Etats-Unis. Un accord imposé par la force par la communauté internationale mais jamais rééllement accepté par la partie Serbe de Bosnie. Soutenu par Moscou, le président de la république serbe de Bosnie a évoqué à plusieurs reprises l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour 2018. Avec Agences