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Le roi Salman soutient les efforts de paix au Yémen

Le roi Salman d'Arabie saoudite, dans ses premières déclarations publiques depuis le début de l'affaire Khashoggi, a réaffirmé lundi son soutien aux efforts des Nations unies en vue de mettre fin à la guerre au Yémen. /Photo d'archives/REUTERS/Bandar Algaloud/Saudi Royal Court

RYAD (Reuters) - Le roi Salman d'Arabie saoudite, dans ses premières déclarations publiques depuis le début de l'affaire Khashoggi, a réaffirmé lundi son soutien aux efforts des Nations unies en vue de mettre fin à la guerre au Yémen.

S'exprimant devant le Conseil de la Choura, assemblée de 150 membres chargée de conseiller le souverain, le roi Salman, 82 ans, a une nouvelle fois demandé que la communauté internationale force l'Iran à mettre un terme à ses programmes nucléaire et balistique.

Lors de son allocution il n'a pas directement mentionné la crise provoquée par l'assassinat du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre.

Il a cependant vanté les mérites du système judiciaire saoudien. "Nous sommes fiers de tous les efforts déployés par les juges et des procureurs pour remplir leur devoir", a-t-il dit.

La CIA estime que son fils, le prince héritier Mohamed ben Salman, a ordonné l'assassinat de Khashoggi. Le parquet général saoudien assure en revanche qu'il n'était "au courant de rien".

L'envoyé spécial de l'Onu pour le Yémen, Martin Griffiths, tente de relancer le processus de paix après l'échec d'une tentative en septembre à Genève, où les Houthis ne s'étaient pas déplacés. Il espère pouvoir réunir d'ici la fin de l'année en Suède une conférence pour la paix.

Les miliciens chiites houthis ont annoncé dimanche qu'ils cessaient leurs attaques de drone et leurs tirs de missiles contre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et leurs alliés au Yémen. Dans un communiqué, le mouvement ajoute qu'il est prêt à un cessez-le-feu d'une plus grande ampleur si la coalition militaire conduite par Ryad "veut la paix".

(Stephen Kalin; Guy Kerivel pour le service français)