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Le recours contre les éoliennes off-shore de Fécamp rejeté

La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté mercredi le recours qui avait été déposé contre le projet de parc éolien off-shore prévu au large de Fécamp (Seine-Maritime), non loin des falaises d'Etretat. /Photo d'archives/REUTERS/David Gray

NANTES (Reuters) - La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté mercredi le recours qui avait été déposé contre le projet de parc éolien off-shore prévu au large de Fécamp (Seine-Maritime), non loin des falaises d'Etretat. Ces 83 éoliennes fabriquées par General Electric (ex-Alstom), qui seront implantées à une distance comprise entre 13 et 22 km du rivage, sont censées couvrir les besoins en électricité de 770.000 personnes, soit 60 % de la population de la Seine-Maritime. Les juges nantais, dont l'arrêt n'était pas disponible dans l'immédiat, ont condamné les sept associations de défense de l'environnement à l'origine de la requête à verser 500 euros chacune à la société Eoliennes Off-Shore des Hautes Falaises (EOHF). Lors de l'audience, le rapporteur public avait déjà fait valoir que l'étude d'impact du consortium composé de EDF-Energies nouvelles (EDF-EN), Enbridge et de WPD Offshore était "suffisante" à tous points de vue, que ce soit sur les "effets visuels" des éoliennes sur les falaises d'Etretat, le risque de "turbidité" des eaux de mer ou bien encore la prise en compte des tempêtes. Le rapporteur public avait également rejeté les "graves risques" que ferait courir le parc éolien de Fécamp sur la faune marine et les oiseaux migrateurs. Il avait enfin considéré que les arguments des associations sur les incidences du parc éolien sur les conditions de pêche et de plaisance n'étaient "pas nécessairement convaincants", dans la mesure où aucun syndicat de pêcheurs ou association de plaisanciers n'avait jugé nécessaire d'attaquer le projet. (Guillaume Frouin, édité par Yves Clarisse)