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Le PSG crucifie Angers !

COUPE DE FRANCE – A l’issue une finale intense, le PSG l’emporte dans les arrêts de jeu sur un but contre son camp de Cissokho (0-1). Un finish dans la douleur pour les deux équipes, pour conclure une 100e Coupe de France qui aura tenu toutes ses promesses.

Pas de record mais un titre pour Cavani
Pas de record mais un titre pour Cavani

Un Stade de France sur son 31 au moment d’accueillir la finale du centenaire de la Coupe de France. Après une longue poignée de main du Président Macron à chacun des joueurs, et une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de Manchester parfaitement respectée par le public dyonisien, le PSG peut engager. Ultra-favoris, les Parisiens dominent le ballon, mais c’est le SCO qui se procure la plus belle occasion quand Pepe tape le poteau gauche d’un Areola battu (27e). C’est tout pour une première période marquée par les bonnes sorties de Letellier et les cartons jaunes distribués à Di Maria (40e) et Aurier (45e).

Les Parisiens reviennent mieux dans la partie, mais toujours sans succès. Alors Emery fait entrer Pastore pour Draxler, discret (72e)… et ça ne change pas grand-chose. Cavani ne trouve pas le cadre devant Letellier (85e), le SCO se dirige tout droit vers les prolongations. Sauf que, dans les arrêts de jeu, Cissokho vient placer un coup de tête droit dans ses propres buts sur corner (0-1, 90e+1). Dans la foulée, M. Bastien siffle la fin du match. Le PSG emporte son 32e match d’affilé dans l’épreuve et sa 11e Coupe de France, le SCO n’a que ses yeux pour pleurer.

Un record pour Paris, pas pour Cavani
D’un côté, il y avait les dix coupes de France remportées par Paris et Marseille. De l’autre, les 50 buts marqués par Ibrahimovic en une saison pour Paris. Si le PSG est désormais seul détenteur du record du nombre de victoires en coupe de France avec onze trophées, Cavani n’a pas réussi à dépasser le Z, restant bloqué à 48 buts cette saison. Gageons que soulever la Coupe de France lu a rapidement fait oublier cette petite déception personnelle. Ou la fin parfaite pour Maxwell, grand monsieur pour toujours.

Angers, triste fin pour belle saison
L’histoire aurait pu être belle, très belle pour le SCO Angers. En lice pour remporter son premier grand trophée, après une finale en 1957 (contre Toulouse, 3-6) et deux titres de champion de France (1969 et 1976), les Angevins sont passés à quelques secondes de poursuivre un rêve pour, peut-être, une fin heureuse. Les hommes de Stéphane Moulin pourront longtemps regretter le poteau heurter par Pepe, mais se consoleront avec le souvenir d’une grande saison, en plus d’une place dans le gratin hexagonal qui se confirme saison après saison. Au point de faire douter l’ogre parisien devant les 80 000 spectateurs du Stade de France.

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