Publicité

Le possible sommet Trump-Poutine pourrait se dérouler à Vienne

La capitale autrichienne, Vienne, est envisagée pour accueillir un possible sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, ont annoncé lundi deux sources au fait des discussions. /Photo d'archives/REUTERS/Jorge Silva

WASHINGTON (Reuters) - La capitale autrichienne, Vienne, est envisagée pour accueillir un possible sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, ont annoncé lundi deux sources au fait des discussions.

Le sommet entre Trump et Poutine pourrait avoir lieu en amont du sommet de l'Otan, les 11 et 12 juillet à Bruxelles, auquel Trump devrait participer, ont-elles précisé. Le président américain devrait profiter de ce voyage en Europe pour se rendre à Londres afin d'y rencontrer la Première ministre Theresa May.

Donald Trump a déclaré vendredi qu'un sommet avec Vladimir Poutine pourrait avoir lieu cet été, une hypothèse que Moscou n'a pas écartée.

Au premier jour du sommet du G7, au début du mois au Québec, le chef de la Maison blanche avait plaidé en faveur du retour de la Russie dans ce qui redeviendrait le G8, une idée qui s'est heurtée à l'opposition des dirigeants européens présents. La Russie ne participe plus aux sommets des grandes puissances industrialisées depuis son éviction en 2014, à la suite de son annexion de la Crimée.

Donald Trump, favorable à une amélioration des relations entre Washington et Moscou, a rencontré pour la dernière fois Vladimir Poutine en novembre, en marge du sommet de l'Apec (forum économique Asie-Pacifique) au Vietnam.

Etats-Unis et Russie ont livré une guerre diplomatique après la tentative d'assassinat sur l'ancien agent double russe Sergueï Skripal en mars en Angleterre, attaque que le gouvernement britannique a imputée à Moscou. La Russie a donné l'ordre à 60 diplomates américains de quitter le pays, en réponse à l'expulsion par Washington d'un nombre identique de diplomates russes.

Une enquête sur une possible ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et une éventuelle collusion entre la campagne Trump et Moscou est menée par le procureur spécial Robert Mueller. Moscou nie toute ingérence et Trump a répété qu'il n'y avait eu aucune collusion.

(Steve Holland, Jean Terzian pour le service français)