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Le port de Rotterdam se prépare à un Brexit "dur"

Le président de l'autorité portuaire de Rotterdam Allard Castelein a déclaré vendredi qu'il se préparait au pire en vue du divorce du Royaume-Uni et de l'Union européenne le 29 mars 2019. /Photo d'archives/REUTERS/Michael Kooren

ROTTERDAM, Pays-Bas (Reuters) - Le président de l'autorité portuaire de Rotterdam Allard Castelein a déclaré vendredi qu'il se préparait au pire en vue du divorce du Royaume-Uni et de l'Union européenne le 29 mars 2019.

Il a dit avoir rencontré les différentes parties au cours de deux réunions sur les conséquences d'un Brexit "dur", c'est à dire une rupture franche entre les deux blocs.

"S'il vous restait 407 jours, alors vous n'auriez pas le temps de prendre en compte des hypothèses vous disant que cela tournera à votre avantage quand tout sera terminé", a-t-il dit à la presse.

Les négociateurs européens exhortent actuellement Londres à choisir le type de relation souhaité avec Bruxelles une fois que le pays sera sorti de l'UE.

La Grande-Bretagne exclut de rester dans une forme quelconque d'union douanière avec l'Union européenne après le Brexit, mais le type de relation qu'elle aura avec l'UE, principale puissance commerciale mondiale, divise les conservateurs de la Première ministre Theresa May.

En fonction des accords douaniers conclus entre Londres et l'UE, Rotterdam - ainsi que les autres ports de transit - pourrait avoir besoin de plus de douaniers pour les contrôles ou d'inspecteurs sanitaires sur les produits alimentaires comme la viande.

Le Royaume-Uni est le deuxième partenaire commercial des Pays-Bas après l'Allemagne, avec plus de 60 milliards d'euros d'échanges commerciaux, selon les chiffres officiels.

(Toby Sterling, Arthur Connan pour le service français)