Le petit Charlie pourra-t-il rentrer chez lui ?

Une nouvelle bataille commence pour les parents du petit Charlie Gard. Ils ont renoncé à leur appel devant la Haute Cour de Londres pour le maintien en vie de leur bébé. Mais ils veulent qu’il puisse finir ses jours à domicile, et non pas dans l’hôpital où il est soigné depuis sa naissance. Leur enfant, âgé de onze mois, est atteint d’une maladie neurodégénérative rare – le syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial – qui l’empêche de respirer par lui-même. Ses parents se sont battus, en vain, pour qu’il suive un traitement expérimental aux Etats-Unis ou en Italie, dans le service dirigé par le professeur Luigi Bertini. Luigi Bertini, neurochirurgien : “Je ne parlerai pas de responsabilité dans ce cas. Nous avons affaire à un syndrome rare qui n’a jamais été traité jusqu’ici. C‘était la première fois que nous nous penchions sur ce cas, donc nous sommes à la frontière avec des solutions expérimentales. Pour les médecins, c‘était une occasion à saisir pour faire un pas en avant dans la connaissance de cette maladie.” Le Vatican a fait savoir que le pape François, qui avait apporté son soutien aux parents de Charlie, priait pour eux et se sentait proche d’eux “en ce moment d’immense souffrance”. En Grande-Bretagne, le cas du petit Charlie Gard réveille le casse-tête éthique de la fin de vie https://t.co/PDw3HGQQjI #AFP pic.twitter.com/slXem7CVlh— Agence France-Presse (@afpfr) 25 juillet 2017