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Le parquet de Brest n'ouvrira pas d'enquête sur Ferrand

Le procureur de la République de Brest a indiqué vendredi que les révélations du Canard enchaîné concernant les anciennes activités professionnelles de Richard Ferrand et l'emploi d'assistant parlementaire dont a bénéficié son fils ne permettaient pas d'ouvrir une enquête. /Photo prise le 26 avril 2017/REUTERS/Benoît Tessier

PARIS (Reuters) - Le procureur de la République de Brest a indiqué vendredi que les révélations du Canard enchaîné concernant les anciennes activités professionnelles de Richard Ferrand et l'emploi d'assistant parlementaire dont a bénéficié son fils ne permettaient pas d'ouvrir une enquête. "Il apparaît qu'en l'état, aucun des faits relatés n'est susceptible de relever d'une ou plusieurs qualifications pénales permettant d'ouvrir une enquête préliminaire", annonce le procureur, Eric Mathias, dans un communiqué. Le Parquet national financier (PNF) a déjà dit qu'il ne se saisirait pas non plus après les révélations de l'hebdomadaire satirique. Selon le Canard enchaîné de mercredi, les Mutuelles de Bretagne, que Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, a dirigées jusqu'en 2012, ont loué à partir de 2011 des locaux commerciaux appartenant à sa compagne pour un loyer annuel de 42.000 euros. Le procureur de Brest précise avoir reçu ce vendredi un signalement de la part de l'avocat du parti Les Républicains. George Fenech, député des Républicains, a annoncé vendredi avoir saisi, de son côté, l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution, organe de supervision des banques et des assurances, pour "forte suspicion" sur "les conditions d'occupation, de fixation des loyers et des montants des travaux". (Cyril Camu, édité par Yves Clarisse)