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Le n°2 de la NSA juge absurde l'accusation d'espionnage de Trump par le GCHQ

Les accusations d'après lesquelles une des principales agences du renseignement britannique, le GCHQ, a espionné Donald Trump au cours de la campagne électorale sont "totalement absurdes", a déclaré samedi le numéro deux de la NSA américaine dans une interview. /Photo d'archives/REUTERS/Kieran Doherty

LONDRES (Reuters) - Les accusations d'après lesquelles une des principales agences du renseignement britannique, le GCHQ, a espionné Donald Trump au cours de la campagne électorale sont "totalement absurdes", a déclaré samedi le numéro deux de la NSA américaine dans une interview. L'idée que le Government Communications Headquarters ait pu aider l'ancien président américain Barack Obama à espionner le candidat républicain est "tout bonnement insensée", a dit à la BBC le directeur adjoint de la National Security Agency, Richard Ledgett. "Cela traduit un manque total de compréhension des relations de travail entre les agences de renseignement; cela ne tient d'autre part aucun compte de la réalité politique, à savoir comment le gouvernement britannique pourrait autoriser une chose pareille ?", a dit Richard Ledgett. Investi en janvier, le président Donald Trump a affirmé le 4 mars sur Twitter que son prédécesseur l'avait fait espionner à la fin de la campagne électorale 2016, sans apporter la moindre preuve de ses affirmations. Un porte-parole de Barack Obama avait réfuté ces accusations, qu'il avait qualifiées de "fausses". Jeudi sur la chaîne Fox, Andrew Napolitano, commentateur politique et ancien magistrat du New Jersey, a affirmé que le GCHQ, l'équivalent britannique de la NSA, avait aidé Barack Obama à espionner le candidat républicain à la Maison blanche. L'actuel porte-parole de la Maison blanche, Sean Spicer, a cité lui-même les propos de Napolitano. "Ce serait complètement stupide", a dit Ledgett, qui doit quitter prochainement ses fonctions. Le GCHQ a estimé lui-même que les accusations d'espionnage visant Trump étaient "totalement ridicules" et devaient être ignorées. (Andy Bruce; Eric Faye pour le service français)