Le Liban autorise le forage offshore

Le forage de pétrole et de gaz offshore commencera dès 2019 au large du Liban. Le gouvernement libanais a approuvé ce jeudi les offres du seul candidat, le consortium formé par le Français Total, l'Italien Eni et le Russe Novatek. Cinq puits seront forés dans les blocs 4, au centre de la zone économique exclusive libanaise, et 9, au sud, un secteur en partie disputé avec Israël. " Nous sommes déterminés à exploiter toutes nos zones maritimes, c'est notre droit d'exploiter les ressources qui se trouvent dans nos blocs sud. Nous sommes déterminés à exploiter cette richesse nationale et en conséquence avons signé un accord d'exploration et de production dans le bloc n°9 ", a justifié le ministre libanais de l'Energie Cesar Abi Khalil lors d'une conférence de presse ce vendredi. Contrairement à ses voisins israélien, syrien et chypriote et malgré la découverte d'immenses gisements, le Liban n'avait jamais pu acter l'exploitation d'hydrocarbures offshore, en raison notamment de l'instabilité politique à Beyrouth. Le gouvernement de Saad Hariri avait fait de ce dossier une priorité. " Dans le bloc 4, entre 65% et 71% des revenus générés iront à l'Etat libanais (...). Sur le bloc 9, ente 55% et 63% ", a assuré Cesar Abi Khalil. Cette manne financière pourrait s'avérer cruciale au Liban, qui doit faire face à une dette écrasante et la présence de plus d'un million de réfugiés syriens sur son territoire.