Publicité

Le Labour défend le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE

La Grande-Bretagne sera plus à même de combattre le terrorisme si elle reste membre de l'Union européenne et une sortie du bloc communautaire la rendrait moins sûre, a déclaré mardi Alan Johnson, chef de file de la campagne travailliste "In For Britain" en faveur du maintien. /Photo prise le 18 novembre 2015/REUTERS/Toby Melville

BIRMINGHAM, Angleterre (Reuters) - La Grande-Bretagne sera plus à même de combattre le terrorisme si elle reste membre de l'Union européenne et une sortie du bloc communautaire la rendrait moins sûre, a déclaré mardi Alan Johnson, chef de file de la campagne travailliste "In For Britain" en faveur du maintien. Londres cherche à convaincre les autres Etats membres de l'Union européenne d'accorder de nouvelles dérogations au Royaume-Uni avant la tenue, en 2017 au plus tard, d'un référendum sur l'appartenance à l'UE que le Premier ministre David Cameron a promis d'organiser. Alan Johnson, député travailliste et ancien ministre de l'Intérieur, a déclaré que les attentats de Paris montraient l'importance de maintenir des relations étroites avec les autres pays de l'Union européenne. "Du mandat d'arrêt européen au partage d'informations sur les terroristes, la rapidité de notre réaction est vitale et la leçon que nous tirons de Paris est claire : pour combattre le terrorisme, nous devons nous tenir aux côtés de nos alliés en Europe", a-t-il dit devant des membres du Parti travailliste réunis à Birmingham. "La sécurité européenne est inextricablement liée à la coopération étroite que permet l'appartenance à l'Union européenne", a-t-il ajouté. "Nous ne devons pas nous couper des efforts transfrontaliers destinés à combattre le terrorisme, à garantir la sûreté de notre pays, à garantir la protection de notre peuple." Pour Alan Johnson, qui a regretté le manque d'implication du Labour dans la défense de l'appartenance de la Grande-Bretagne à l'UE, en quittant le bloc, le royaume serait condamné à l'isolement. "Face aux défis de la crise des réfugiés ou de l'agression russe aux frontières de l'Union, la Grande-Bretagne est plus forte lorsqu'elle travaille avec ses alliés, lorsqu'elle s'engage pour la paix, la démocratie et le droit international", a-t-il dit. (Kylie MacLellan, Nicolas Delame pour le service français)