Le désarroi des proches des disparus du vol MH370
La semaine dernière, la Malaisie, la Chine et l’Australie ont annoncé qu’elles pourraient suspendre les recherches de l‘épave de l’avion qui a disparu en mars 2004 avec 239 passagers alors qu’il reliait Kuala Lumpur à Pékin. Réunies aujourd’hui devant le ministère des affaires étrangères à Pékin, les familles chinoises réclament la transparence et la poursuite des recherches. « Étant donné que les Malaisiens perçoivent de l’argent du contribuable chinois pour participer à ce genre de réunions entre États où ils parlent à notre place, ils sont obligés de nous recevoir », explique Jiang Hui, dont la mère était dans l’avion. « Pourtant, personne ne veut nous parler. Aujourd’hui, nous continuons à demander d‘être reçus parce que nous voulons savoir ce qui s’est réellement passé lors de cette dernière rencontre ». Les enquêteurs pensent que l’avion a été délibérément conduit hors de sa trajectoire prévue, sur plusieurs milliers de kilomètres vers le sud de l’océan Indien. Plusieurs débris du Boeing ont été découverts à la Réunion et au Mozambique mais ils n’ont pas permis d‘éclaircir le mystère. Une zone de 120 000 km² est actuellement passée au peigne fin. Il reste moins de 10 000 km² à inspecter et si aucune information majeure ne venait à être découverte, les recherches pourraient être suspendues.