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Le candidat républicain reconnaît sa défaite en Pennsylvanie

Rick Saccone (photo), le candidat républicain à l'élection législative partielle qui avait lieu le 13 mars dernier en Pennsylvanie a reconnu mercredi sa défaite, nouveau revers pour le parti de Donald Trump à huit mois des élections de mi-mandat. /Photo prise le 13 mars 2018/REUTERS/Alan Freed

WASHINGTON (Reuters) - Le candidat républicain à l'élection législative partielle qui avait lieu le 13 mars dernier en Pennsylvanie a reconnu mercredi sa défaite, nouveau revers pour le parti de Donald Trump à huit mois des élections de mi-mandat.

Le retrait de Rick Saccone a été annoncé par son adversaire démocrate, Conor Lamb. "Je viens de raccrocher le téléphone avec mon adversaire Rick Saccone, qui m'a félicité et a courtoisement concédé sa défaite lors de l'élection de mardi dernier", a écrit ce dernier sur Twitter.

Un responsable de l'équipe de campagne du candidat républicain a confirmé l'annonce.

Les démocrates avaient revendiqué la victoire de leur candidat dans les heures ayant suivi la fermeture des bureaux de vote. Mais l'écart de voix entre les deux candidats était trop serré pour proclamer un vainqueur ("too close to call") dans cette 18e circonscription très conservatrice de la Pennsylvanie, ancien bastion ouvrier où Donald Trump l'avait emporté avec 20 points d'avance sur Hillary Clinton lors de la présidentielle de novembre 2016.

Au dernier pointage officieux, Conor Lamb ne devançait Rick Saccone que de 627 voix, à 49,8% contre 49,6%. Le Parti républicain laissait alors entendre qu'il pourrait réclamer un nouveau décompte des suffrages.

Avec le jet de l'éponge de Saccone, l'élection en Pennsylvanie confirme la bonne dynamique du Parti démocrate à huit mois des élections législatives de mi-mandat.

Les démocrates ont déjà enregistré un succès inattendu dans un scrutin partiel le 12 décembre en Alabama, un Etat du Sud traditionnellement très républicain où Doug Jones a remporté le siège de sénateur laissé vacant par Jeff Sessions après sa nomination par Donald Trump à la tête du département de la Justice.

(Eric Walsh; Benoît Van Overstraeten, Gilles Trequesser et Henri-Pierre André pour le service français)