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Le 1er trimestre de 3M a été affecté par des effets de change

(Reuters) - 3M a fait état jeudi d'une hausse inférieure aux attentes de son chiffre d'affaires et de ses profits sur les trois premiers mois de l'année, conséquence d'effets de change défavorables et d'une augmentation de ses coûts.

Le groupe diversifié américain, dont Scotch et Post-It sont les marques les plus connues mais qui fabrique aussi, entre autres, des composants pour écrans plats, des abrasifs industriels et des stéthoscopes, a confirmé ses objectifs annuels.

Mais son action cédait 1,33% à 136,15 dollars en matinée à Wall Street, l'une des plus fortes baisses de l'indice Dow Jones.

Le bénéfice net de 3M sur les trois premiers mois de l'année a atteint 1,21 milliard de dollars (876 millions d'euros) soit 1,79 dollar par action contre 1,13 milliard de dollars (1,61 dollar/action) il y a un an.

Son chiffre d'affaires s'est établi en hausse de 2,6% à 7,83 milliards de dollars sur la période. 3M souligne que, hors effets de change, la progression de ses ventes aurait atteint 4,6%.

Les analystes financiers avaient anticipé un résultat par action de 1,80 dollar et un chiffre d'affaires de 7,96 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Des analystes notent que les mesures de restructuration et les investissements ont pesé sur les résultats, d'autant que 3M a augmenté ses dépenses de recherche et développement (R&D).

"Nous avons augmenté les investissements dans R&D et la commercialisation pour assurer la croissance future de nos activités", a déclaré Inge Thulin, le directeur général du groupe.

Pour l'ensemble de l'exercice, 3M prévoit un bénéfice par action compris entre 7,30 et 7,55 dollars. Il explique que l'impact des effets de change sur le chiffre d'affaires sera légèrement plus important que prévu initialement.

Le groupe a également réaffirmé son intention de consacrer cinq à dix milliards de dollars à des acquisitions d'ici 2017, ce qui pourrait inclure des acquisitions "de plusieurs milliards" alors qu'il prévoyait auparavant de ne pas dépasser le seuil du milliard.

(Lewis Krauskopf, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand)