Leïla Bekhti, wonder woman : "J’essaye de faire kiffer ceux que j’aime"

Française d’origine algérienne, mariée, trois enfants, amoureuse et actrice, Leïla Bekhti est une virtuose du changement de rôles. Depuis son César pour « Tout ce qui brille » en 2011, sa carrière n’en finit pas d’attirer la lumière. Sans lui faire d’ombre.

En moins de quatre ans, Leïla Bekhti a fait trois enfants et joué dans dix films… Elle qui dit préférer travailler jusqu’au bout de ses grossesses n’a jamais autant bossé. La maternité, confie-t-elle, lui donne force et courage : elle semble tout gérer avec autorité. Pas un hasard si Vincent Cassel l’a surnommée « Roberta De Nira ». On en viendrait presque à décrire une « Wonder Leïla », impeccable et exemptée de défauts. Hugo Sélignac, son ami producteur, tempère : « Elle est toujours en retard et répond au téléphone une fois sur mille ! » La critique est douce.

Lire aussi:"Je suis enceinte et heureuse" : Leïla Bekhti annonce sa deuxième grossesse

À 37 ans, Leïla compte une trentaine de longs-métrages et une quinzaine de téléfilms à son actif. Elle touche à tous les registres. Roschdy Zem, qui l’avait choisie pour incarner sa sœur dans « Mauvaise foi », dit d’elle : « J’étais comme un chercheur d’or qui a trouvé sa pépite. La pépite, aujourd’hui, est un trésor. » Cédric Kahn, qui la fit tourner dans « Une vie meilleure », en 2012, pousse plus loin le compliment : « Intense, émouvante sans effort, une Isabelle Adjani nouvelle génération. » À cette comparaison avec une aînée qu’elle admire, Leïla Bekhti manque de s’étouffer : « On peut passer à la question suivante ? » Hugo Sélignac, qui produira l’an prochain son premier film de réalisatrice, « À nous regarder, ils s’habitueront », explique cette réserve : « Elle ne peut qu’être gênée. Leïla est une égérie, une star, mais elle paraît moins inaccessible qu’une Adjani ou qu’une Deneuve. Je dirais qu’elle est réelle, proche des gens, qui, dès lors, peuvent s’identifier à elle. Elle est l’amie qu’on a envie d’avoir. »

Lire aussi:Tahar Rahim, le Français qui épate(...)


Lire la suite sur Paris Match