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Les leçons qu'Emmanuel Macron tire de l'échec de Sylvie Goulard à Bruxelles

Pas question de reproduire les mêmes erreurs. Et surtout, pas question de se presser. Après le rejet, jeudi, par le Parlement ­européen de la candidature de la ­Française Sylvie Goulard au méga-poste de commissaire au Marché intérieur, à l'Industrie, au Numérique, à la Défense et à l'Espace, l'Élysée souhaite prendre son temps avant de proposer un autre candidat. "Il ne suffit pas de choisir un nom et de faire la même chose, se justifie-t-on dans l'équipe ­d'Emmanuel Macron. Il faut d'abord régler le problème institutionnel et trouver une majorité cohérente avant de former un nouveau casting. Il y a un réel problème de fonctionnement entre le Parlement européen et la Commission."

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Le chef de l'État français n'en revient toujours pas du revirement qui s'est opéré cette semaine. Il avait pourtant obtenu de la présidente de la Commission européenne, la conservatrice allemande Ursula von der Leyen, que les conservateurs du Parti populaire européen et les sociaux-­démocrates soutiennent sa protégée, sous le feu des critiques. Deux affaires posaient problème, que l'Élysée pensait contourner : son travail comme "consultante" au sein du think tank Berggruen alors qu'elle était eurodéputée ; et l'emploi présumé fictif d'un assistant parlementaire européen entre 2009 et 2015 – une affaire toujours en cours d'instruction.

"Il y a une volonté de s'opposer au président français car il a beauco...


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