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L'avionneur ATR a le vent dans les hélices

Depuis le cockpit de l'ATR 72 600 présenté au salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, le 21 juin.

Spécialisé dans les petits avions régionaux, la filiale d'Airbus et Leonardo a enregistré plusieurs grosses commandes depuis le début de l'année. Une renaissance après un gros trou d'air.

Ses avions à hélices – pardon à turbopropulseurs – font moins de bruit médiatique dans les allées du Bourget et moins de bruit tout court dans le ciel que les moyens et longs courriers de son grand frère Airbus. Mais ATR, qui a connu un creux de commandes ces dernières années, s’est employé à montrer, à l’occasion du grand rendez-vous de l’aéronautique, qu’il reprenait son envol. L’absence de chalet pour recevoir fastueusement ses clients n’a pas empêché le petit avionneur basé à Toulouse d’annoncer plusieurs contrats.

Lundi, dès l’ouverture du Bourget aux professionnels, il signait une lettre d’intention pour vendre trois avions de 48 places ATR 42-600, à la compagnie régionale chinoise Xuzhou Hantong, avant d’annoncer dans la semaine la réservation de deux appareils supplémentaires par la compagnie suédoise BRA et Air Tahiti. Des commandes qui viennent s’ajouter à celles passées en février par Iran Air pour 20 avions, et surtout en mai pour 50 appareils par la compagnie indienne Indigo, pour un montant total de 1,3 milliard de dollars : le plus gros contrat signé enregistré par ATR depuis dix ans.

Avec un carnet de commandes total de 250 avions, le spécialiste des avions régionaux de moins de 90 places a désormais trois ans de travail pour occuper ses lignes d’assemblage qui emploient 1 300 salariés sur le site Airbus, à Saint-Martin du Touch, en banlieue toulousaine. En dix ans, la production a presque été multipliée par dix : en 2005, ses hangars occupaient 8 000 m2 de terrain, une surface suffisante pour construire ses 15 avions. Aujourd’hui, hangars d’assemblage, de customisation et espace d’essais s’étendent sur près de 30 000 m2 et voient passer une centaine d’avions par an. L’avion exposé au Bourget, le fameux ATR 72-600, est le dernier né de la famille. Il (...)

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